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Tony Estanguet, le président du comité d'organisation des JO de Paris en 2024, a expliqué mardi que l'année précédant l'évènement serait à la fois "décisive" et "difficile" tout en assurant qu'il n'y avait pas d'alerte sur les sujets cruciaux comme la sécurité ou les transports.
"On sait que la dernière année sera décisive, elle ne sera pas simple", "une année de folie, une année difficile", a indiqué Tony Estanguet au cours d'une conférence de presse mardi, à quasiment un an des JO (26 juillet-11 août). "Mais, il faut aussi qu'on soit serein", a-t-il ajouté.
Sur les transports, sujet sur lequel a souvent alerté la Cour des comptes, cela "avance dans la bonne direction", a-t-il assuré. Les marchés des bus pour les accrédités ont été attribués. "Beaucoup de satisfaction, même s'il reste du travail devant nous", a-t-il assuré.
Il n'y "pas d'alerte" concernant la sécurité, a-t-il ajouté. Le directeur général du Cojo, Etienne Thobois, a renchéri, saluant la "qualité" du travail sur la sécurité et des transports, deux sujets cruciaux.
S'agissant de la billetterie, deux phases ont été lancées, et une troisième est en cours. Le Cojo a déjà encaissé un milliard d'euros de recettes sur un objectif de 1,4 milliard d'euros au final sur un budget global de 4,4 milliards d'euros.
S'agissant des partenariats, alors que le groupe LVMH est attendu depuis des mois comme l'un des sponsors permettant de boucler le tour de table, Tony Estanguet a évoqué des "discussions très constructives", assurant ne pas être "inquiet". Au total, un milliard d'euros a été engrangé sur un objectif 1,24 milliard d'euros. L'objectif est "de sécuriser 92% d'ici la fin de l'année".
Sur les chantiers, "les délais sont respectés", comme l'affirme aussi la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques) chargée de la construction des ouvrages olympiques.
"On est dans les temps de passage, on n'a reculé sur rien", a-t-il assuré. "On n'a pas l'impression d'avoir été épargnés, il s'est passé beaucoup de choses en France et dans le monde qui ne nous ont pas facilité la tâche", a-t-il dit. Manière de couper court aux critiques, il a expliqué: "Le bilan sera fait le 9 septembre 2024" après la clôture des Jeux paralympiques.
Interrogé sur l'enquête préliminaire menée par le Parquet national financier (PNF) et qui a conduit à la perquisition du siège du comité ainsi que chez deux des dirigeants du Cojo, Tony Estanguet a répondu qu'il n'avait "pas d'élément nouveau" et qu'ils continueraient à "coopérer".
Il n'y a "pas d'élément inquiétant" s'agissant du fournisseur Le Coq Sportif après les informations du journal l'Equipe selon lesquelles l'équipementier était "en retard", suscitant l'inquiétude des fédérations.