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La Belgique va pouvoir construire des centrales au gaz pour sortir du nucléaire

Ce vendredi marque peut-être une étape de plus vers la sortie du nucléaire. L’Europe a en tout cas dit "oui" au plan belge et au financement des futures centrales à gaz. Les sept réacteurs nucléaires des centrales belges devraient donc fermer d’ici 2025. "La voie vers 100% d'énergie renouvelable est désormais pleinement ouverte", s’est d’ailleurs réjoui Tinne Van der Straeten sur Twitter. Mais la Belgique est-elle vraiment prête à se passer de nucléaire dans 4 ans ?

Les sept réacteurs nucléaires des centrales belges devraient fermer d’ici 2025. L’Europe a en tout cas dit "oui" au plan belge et au financement des futures centrales à gaz qui remplaceront les centrales nucléaires. 

 Le bémol c'est que si les centrales au gaz ne produisent pas de déchets radioactifs, comme les centrales nucléaires, elles dégagent beaucoup de CO2. Le sujet fait débat et divise au sein même du gouvernement. 

Invitée de la matinale sur Bel RTL le 14 juillet dernier, Tinne Van der Straeten déclarait que sur les sept réacteurs nucléaires que compte notre pays, "cinq vont fermer dans tous les cas" et assurait que "le prix ne changera pas" une fois la transition opérée. 

Invitée ce matin sur le plateau de C'est Pas Tous Les Jours Dimanche, la ministre Van der Straeten a affrimé que "le but de notre gouvernement est d'aller vers des énergies renouvelables à 100%". 

"La loi sur la sortie du nucléaire a été signée en 2003" rappelle la ministre de l'Énergie. "Mais les 20 dernières années, on a constaté qu'il n'y a pas beaucoup d'investissements qui ont été réalisés et il faut les faire maintenant. C'est la raison pour laquelle nous allons soutenir tous les investissements et garantir l'approvisionnement mais en même temps garantir qu'on va aller vers une énergie 100% renouvelable."

"Il nous faut de la sérénité dans les débat" préconise la ministre quant au fait que plusieurs partis se disent favorables au maintient des deux réacteurs nucléaires les plus récents.

"La politique énergétique c'est une politique belge et pas communautaire"

"Nous ne sommes pas en train de choisir entre le nucléaire d'un côté et la lutte contre les émission de CO2 de l'autre côté, on va faire les deux" déclare encore Tinne Van der Straeten. "Ce gouvernement fédéral a mis en place un mécanisme de durabilité qui oblige les exploitants qui veulent construire des centrales à gaz à limiter le CO2. Dès le début des activités. C'est la raison pour laquelle la commission européenne nous a félicité parce qu'on est allé plus loin qu'il ne le fallait."

Les emplacements de ces futures centrales seront, en principe, majoritairement situés en Wallonie. Sur les cinq futures centrales, quatre seront sur le territoire wallon tandis qu'une seule en Flandre. Une situation qui peut mettre à mal les arguments de certains nationalistes néerlandophones qui disent que la Wallonie dépend de la Flandre. "Dans ma politique, je n'agi pas dans les oppositions entre la Flandre et la Wallonie." explique Tinne Van der Straeten. "Ce qui est très important c'est qu'en Wallonie il va y avoir beaucoup d'investissements. (...) Donc la politique énergétique est avant tout belge avec beaucoup d'expertise et de solutions."

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