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L’an prochain marquera les 40 ans de la disparition de Daniel Balavoine, emporté tragiquement en janvier 1986 lors du Paris-Dakar. À cette occasion, une série d’hommages va lui être consacrée tout au long de l’année 2025. Et les premières initiatives ont déjà démarré.
Le week-end dernier, en plein cœur de la fête de la musique, la vasque olympique a fait son retour dans le jardin des Tuileries, à Paris. Pour accompagner ce moment fort, c’est l’un des titres les plus engagés de Balavoine, « Sauver l’amour », qui a été choisi. Le morceau a été réorchestré par Victor Le Masne, directeur musical des Jeux Olympiques de Paris, dans une version électro-symphonique émouvante. La voix originale du chanteur a été conservée, enveloppée d’arrangements contemporains qui ont donné des frissons aux spectateurs présents.
Dès janvier 2026, un grand spectacle hommage intitulé « Balavoine, ma bataille » sera lancé. Sur scène, plusieurs des anciens musiciens de Daniel Balavoine, des participants de The Voice, ainsi que son frère Guy Balavoine – également son choriste à l’époque – reprendront les titres les plus marquants du chanteur.
Une date symbolique est d’ores et déjà annoncée : le 22 janvier 2026 au Dôme de Paris (Palais des Sports), là-même où Daniel Balavoine avait enregistré l’un de ses concerts les plus mémorables en 1982. En revanche, pas de date prévue en Belgique pour l’instant, même si le nord de la France reste accessible pour les fans désireux de rendre hommage.
Un second spectacle suivra en mars 2026 : « Légende Balavoine ». Cette fois, un seul interprète, Christian Zanati, au timbre de voix proche de celui de l’artiste, incarnera Daniel sur scène. Là encore, aucune date belge à l’agenda.
Daniel Balavoine continue de toucher plusieurs générations. Ses chansons, comme « Le Chanteur », « Mon fils, ma bataille » ou « L’Aziza », résonnent toujours aussi fort. Même les artistes qui l’ont côtoyé ne cachent pas leur émotion. Jeanne Mas, qui a souvent collaboré avec lui, confiait récemment sur un plateau télé : « Je lui en veux beaucoup d’être parti… Je n’avais pas encore fini. C’est égoïste, mais je lui en veux. »
Quarante ans après sa disparition, Daniel Balavoine reste une figure à part dans la chanson française, à la fois humaniste, révolté et profondément moderne.
