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Dans un entretien accordé au magazine Point de vue le 17 juin dernier, la princesse Stéphanie s’est confiée avec sincérité sur sa volonté de ralentir. «Je ne vois plus l’intérêt de parler de moi. Ça n’a jamais été mon truc. J’ai 60 ans. J’ai le sentiment d’avoir suffisamment donné et, surtout, d’avoir dit tout ce que j’avais à dire», explique la fille cadette du prince Rainier III et de la princesse Grace.
Quatorzième dans l’ordre de succession au trône monégasque, elle aspire désormais à une vie plus calme, entourée de ses proches, de ses petits-enfants et de ses animaux. «Je vis chaque instant pleinement auprès d’eux [...] Et j’ai la chance d’être en bonne santé et toujours partante pour un projet. Pour tout cela, je dis merci à la vie.»
Une retraite pour mieux se consacrer à son combat contre le VIH
Depuis plus de 30 ans, Stéphanie de Monaco s’investit dans la lutte contre le VIH, un engagement né d’une histoire personnelle. «Une amie séropositive s’est retrouvée seule avec son enfant, sans ressources, sans personne pour l’aider. C’est pour elle que j’ai initié tout cela», raconte-t-elle.
En 2004, elle fonde l’association Fight Aids Monaco, et en 2010, elle inaugure la Maison de Vie à Carpentras, un lieu d’accueil pour les personnes porteuses du VIH. Le 4 juin 2025, elle y a célébré les 15 ans de ce lieu symbolique.
Elle espère voir ses trois enfants reprendre le flambeau. Sa fille Camille Gottlieb, 26 ans, engagée dans l’association depuis ses 18 ans, était d’ailleurs présente lors de cette célébration.
Une nouvelle vie en toute discrétion
Stéphanie de Monaco, qui s’était également illustrée dans la mode et la protection animale, ne souhaite plus être au centre de l’attention. «Désormais, je vise plus haut. Il est temps de prendre ma retraite. Je le mérite», insiste-t-elle.
Selon les révélations de Claude Palmero, ancien comptable de la famille princière, la princesse percevrait une pension annuelle de 800.000 euros versée par son frère, le prince Albert II.



















