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Nouveau coup de tonnerre dans la planète cinéma. La semaine dernière, l'acteur Russell Brand (Sans Sarah rien ne va, Histoires enchantées) était publiquement accusé d'être l'auteur de viols et de violences sexuelles sur quatre femmes. Accompagnées d'une enquête conjointe de plusieurs médias (The Sunday Times, the Times et Channel 4), ces accusations ont eu de lourds échos pendant plusieurs jours. Dans la foulée de cette dénonciation, une nouvelle victime y a ajouté des faits d'exhibitionnisme. Seule la voix du prétendu coupable n'avait jusqu'ici pas été entendue.
Le comédien réfute les faits qui lui sont reprochés d'avoir été cmmis entre 2006 et 2013. Et s'il a d'abord nié sur le réseau social X (ex-Twitter), indiquant que "Les relations ont toujours été totalement consensuelles" bien qu'il ait eu une période "très dévergondée" - il s'est officiellement et longuement exprimé pour la première fois sur sa chaîne Youtube. Dans une vidéo publiée ce 22 septembre, il affirme: "Évidemment, la semaine a été extraordinaire et pénible, et je vous remercie énormément pour votre soutien et pour avoir remis en question les informations qui vous sont présentées".
L'acteur n'est pas franchement revenu sur le fond des accusations qui sont portées contre lui. "J’ai besoin plus que jamais de votre soutien, plus que je ne l’aurais jamais imaginé", a-t-il avoué. Fidèle à son personnage, Russell Brand a accusé le gouvernement britannique d'avoir empêché les médias et la plateforme de la tech' de diffuser ses contenus. Il accuse l’État de "surveillance", de "corruption" et de "censure".

Connu pour certains propos polémiques et pour avancer certaines thèses complotistes, Russell Brand s'est fait remarquer pour ses frasques à répétition, son ancienne addiction à l'alcool et à l'héroïne, son bref mariage avec la chanteuse pop Katy Perry et sa tendance à se vanter de ses nombreuses conquêtes féminines. Il a récemment multiplié les propos complotistes, anti-vaccins, et contre les grands médias sur sa chaîne Youtube, suivie par plus de 6 millions d'abonnés, ou sur son compte X (ex-Twitter) aux plus de 11 millions d'abonnés.
Une réaction immédiate
Le gouvernement britannique a indiqué que les déclarations de l'acteur étaient "très graves et préoccupantes". YouTube a affirmé avoir démonétisé son contenu.



















