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Pour le 10ème jour cette année, les aéroports de Bruxelles et de Charleroi sont impactés par une grève. Dix jours de grève depuis le début de l’année 2025 : c’est du jamais vu.
Une grève supplémentaire qui impacte fortement l’image de marque des aéroports belges. Conséquence : de plus en plus de Belges prennent l’avion depuis un aéroport frontalier : Lille, Cologne, Luxembourg, Düsseldorf, Eindhoven…
« Fluide de A à Z »
C’est le cas de Juan-Miguel depuis dix ans. Il se rend à l’aéroport de Luxembourg pour partir en vacances. « J’ai eu des expériences de grèves et de retards sur Charleroi ou sur Bruxelles, chose que je n’ai jamais rencontrée sur Luxembourg en dix ans », dit-il.
Malgré les deux heures de route, il n’a jamais regretté son choix. « Je n’ai jamais ressenti à Luxembourg le fait de rester dans une file longue, lente », affirme-t-il. « C’est fluide de A à Z. C’est une chose qu’on ne ressent pas quand on est à Bruxelles ou à Charleroi. »
Stéphane prend l’avion à Cologne. Pas de file, quasiment aucune grève et selon lui, c’est beaucoup moins cher. « Le parking est moins cher aussi », dit-il. « On est gagnant sur toute la ligne en partant de Cologne par rapport à Bruxelles ou Charleroi »
« Grave de rater ses vacances à cause d’une grève »
Du côté de l’Union professionnelle des Agences de Voyage, on regrette cette accumulation de jours de grève et on comprend le changement d’habitudes qui est en train de s’opérer. « Je pense que pour les prochaines années, on devra aller chercher des offres sur d’autres marchés et faire partir nos clients de Lille, de Düsseldorf ou d’Eindhoven », indique Jean-François Defour, le porte-parole. « Ce qui est grave, c’est de rater ses vacances à cause d’une grève. »
Pour certains vols et certaines périodes, partir de l’étranger peut faire économiser entre 300 et 400 €.

















