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L’interview exclusive d’Angèle pour RTL INFO: "Sans faire de concerts, ça n’avait pas trop de sens d’être connue"

La réédition de l’album Nonante-cinq d’Angèle, qui compte six nouveaux titres, est sorti le 18 novembre et connaît, sans surprise, un franc succès. La chanteuse belge a accordé une interview exclusive à RTL INFO dans laquelle elle revient sur un parcours qu’elle n’aurait jamais imaginé trois ans en arrière.

Cette notoriété fulgurante, elle a appris à la maîtriser grâce à son entourage et ses équipes. Sans quoi, cette célébrité devenait "invivable", au point même d’effrayer la jeune artiste. "Il y a des périodes où, sans faire de concerts, ça n’avait pas trop de sens d’être juste connue", explique-t-elle à notre journaliste. "Personnellement si c’est juste une question de chiffres, de vendre des albums et d’avoir des récompenses, c’est hyper chouette, mais c’est pas ça qui me nourrit profondément", poursuit-elle ensuite.

La crise du covid a évidemment atteint Angèle. Ses réseaux sociaux et ses fans relaient massivement les shows de la chanteuse, pendant lesquels elle prend un plaisir non dissimulé. "Ça a complètement pris du sens que je suis remontée sur scène, là d’un coup cette notoriété valait le coup."

"Mon téléphone me stresse"

Mais de ces mêmes réseaux sociaux, Angèle reste méfiante. Parce que s’ils ont largement contribué à son succès, ils sont aussi un dur reflet qui peut être particulièrement douloureux pour la chanteuse. Cette relation avec internet fait d’ailleurs l’objet d’un récent tube, Amour, Haine et Danger, dans lequel la chanteuse évoque l’addiction au smartphone… Dont elle est elle-même victime. "J’ai la chance d’être vachement suivie, d’avoir un public assez fidèle et qui me suit aussi grâce à ça, les réseaux sociaux m’ont aidée à arriver dans l’industrie musicale et être la plus indépendante possible, et tout ce que j’ai pu accomplir je le dois aussi grâce à mon téléphone", avoue-t-elle. "Mais moi aussi j’ai ce rapport amour/haine avec mon téléphone parce que ça me stresse mais c’est aussi aussi une nouvelle façon d’exister."

 "Le virtuel rend la critique douloureuse" 

Angèle, aussi confrontée aux critiques de certains "haters" sur les réseaux sociaux se dit très sensible à ce phénomène. "On peut à la fois avoir des gens qui nous suivent et qui nous soutiennent et en même temps des gens qui ne nous soutiennent pas et qui l’expriment de manière hyper crue et hyper dure (…) Je peux avoir 1000 commentaires hyper cools et un vraiment dur et ça peut vraiment me blesser parce que c’est inscrit, c’est écrit et c’est virtuel et je trouve que ce truc virtuel rend ça douloureux". Une dualité ancrée dans sa génération et que la chanteuse analyse avec un certain recul.

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