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"Un cadeau de la vie": Anny Duperey revient sur la série qui l’a marquée et le lien profond avec son créateur

L’actrice française rencontrera le public le 4 juin prochain au Centre culturel d’Auderghem, pour une discussion autour de son dernier livre "Respire, c’est de l’iode", entre lecture, échanges et souvenirs de carrière.

Connue pour son rôle lumineux de Catherine dans la série culte "Une famille formidable", Anny Duperey sera à Auderghem le 4 juin prochain pour un moment d’échange privilégié avec le public. L’actrice partagera ses réflexions, ses souvenirs et des extraits de son nouveau livre dans une ambiance intime et bienveillante.

"Une famille formidable" : un tournant marquant

Lors d’un entretien téléphonique, Anny Duperey est revenue sur cette série emblématique qui a marqué des générations de téléspectateurs. "C'était un cadeau de la vie et du métier. Le créateur metteur en scène était orphelin de père et de mère au même âge que moi. Et quand on s'est rencontré, c'est vrai qu'on s'est dit il y a quelque chose de miraculeux dans cette rencontre", confie-t-elle.

Lors de la soirée à Auderghem, Anny Duperey lira des extraits de "Respire, c’est de l’iode", son dernier ouvrage publié aux éditions du Seuil. Un livre original dans lequel elle rassemble 32 phrases marquantes, récoltées tout au long de sa vie et de sa carrière. "Je ne me suis pas aperçue, en fait, que c'était un incroyable autoportrait, une manière de voir les choses, parfois d'opinions, de ce qui me faisait rire, de ce qui me choquait", explique-t-elle.

Parmi les passages qu’elle prévoit de lire : celui relatant sa rencontre avec la cinéaste Agnès Varda, intitulé "Tu as le temps de prendre tes marques". Elle pourrait aussi proposer au public de choisir entre plusieurs textes, dont un plus surprenant, "Suce la Bon Dieu suce".

Un quotidien simple, entre nature et potager

À 77 ans, Anny Duperey mène une vie paisible dans la Creuse, loin des plateaux. Elle y cultive un vaste jardin qu’elle a façonné elle-même : quatre hectares et 275 espèces d’arbres plantés de ses mains. "Je suis obligée maintenant de continuer à l'entretenir, ça me coûte une fortune et je suis l'otage de ce jardin. Maintenant, je fais surtout le potager", confie-t-elle avec humour.

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