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Selon la jeune femme, les faits se sont déroulés à deux moments différents. Dans sa plainte, le premier incident remonte à une répétition à Waregem. « Je marchais vers le bar quand j’ai soudain senti une main sur mes fesses. Je me suis retournée et j’ai vu que c’était lui. Il s’est simplement mis à rire ».
Pour le deuxième, c’était le 8 décembre 2024. Le coorganisateur était déguisé en Saint-Nicolas afin de donner des cadeaux aux finalistes. Lors de la photo de groupe, il se tenait juste à côté de moi », détaille Ilona à Het Nieuwsblad. « Il en a profité pour me toucher de nouveau les fesses, à l’abri des regards, cette fois plus longuement et de manière plus insistante. Quand je me suis retournée, il a dit : ‘Le Grand Saint est un pervers’. »
« J’avais peur de subir des représailles »
Ilona a mis du temps avant de parler, car elle avait peur du contrat imposé par Miss Belgique. Pour rappel, ce fameux contrat interdit toute candidate de parler négativement du concours sous peine de 12.500 euros d’amende. « J’avais peur de subir des représailles. Je faisais face à une organisation puissante. », raconte la jeune femme au média flamand. C’est fin du mois de novembre dernier que son contrat a pris fin.
la Liégeoise rappelle qu’elle ne souhaite pas partir en combat face à l’organisation du concours, elle veut surtout protéger les futures candidates. « Je veux que, si elles vivent quelque chose de similaire, elles comprennent que ce genre de comportements n’est absolument pas acceptable et n’a pas sa place à Miss Belgique. Il est inadmissible de traiter de jeunes filles comme des objets et, en tant qu’organisateur, de les toucher à sa guise. », explique-t-elle.
« De manière professionnelle »
De son côté, Miss Belgique essuie les critiques depuis un petit moment, comme après les témoignages d’anciennes lauréates comme Kenza Ameloot ou Celine Van Ouytsel.
Selon Het Nieuwsblad, le coorganisateur visé n’a pas souhaité réagir. Leur avocat Rik Vanreusel a affirmé que les responsables du concours rejettent toute implication. « Il n’est nullement question du moindre comportement inapproprié. Le comité souligne que chacun de ses collaborateurs et collaboratrices s’est toujours comporté de manière professionnelle et respectueuse envers toutes les participantes. Le comité tient à rappeler qu’il s’agit ici de simples accusations et d’une seule plainte, en cours d’examen. », déclare-t-il.
Encore une fois selon l’avocat, le comité de Miss Belgique n’a jamais eu de plainte en interne et se réserve le droit de porter plainte à son tour pour diffamation et atteinte à la réputation.
