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L’ex-Miss Belgique Kenza Ameloot a livré un témoignage choc sur son année de règne dans l’émission « De wereld van Sofie » sur Radio 1, rapporté par HLN. Elle décrit le concours comme « un monde très toxique » où la vie privée n’existe pas.
« Moins vous posiez de questions, mieux c’était », raconte-t-elle. Selon elle, les candidates étaient contraintes de signer un contrat abusif : disponibilité permanente 24h sur 24 et 7 jours sur 7, interdiction de changer d’apparence ou de porter des baskets, et amendes pouvant atteindre 12.500 euros en cas d’infraction.
Elle dit avoir compris la nature du milieu dès le soir de son élection, lorsqu’on lui a imposé de dormir « avec deux membres du comité » dans sa chambre d’hôtel. « Je devais me changer et me doucher dans cette chambre », confie-t-elle. « Soit je dormais avec l’un d’entre eux dans un lit double, soit je dormais dans un lit superposé. » Elle a choisi le lit superposé.
Un autre épisode l’a marquée : une photo d’elle nue, prise à son insu lors d’un défilé, a été publiée sur Instagram. La présidente du concours, Darline Devos, lui aurait répondu : « La mauvaise publicité est aussi de la bonne publicité. »
Submergée par la pression, Kenza Ameloot a fini par quitter le concours malgré les risques juridiques. « Mon année n’a été qu’un combat contre Miss Belgique. Ce monde, je ne veux plus en faire partie », conclut-elle.


















