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Vendredi 5 décembre, l’administration Trump a dévoilé un document révisant sa stratégie de sécurité nationale, fidèle au principe de « l’Amérique d’abord ». Ce texte très attendu marque une nouvelle offensive de Washington envers l’Europe, qu’il accuse de « saper la souveraineté » et de restreindre « la liberté d’expression ».
C’est dans ce contexte de crispations entre les États-Unis et le Vieux Continent que notre journaliste Sébastien Rosenfeld a rencontré Bill White, ambassadeur des États-Unis en Belgique.
Des échanges chaleureux entre Trump et le roi Philippe
Bill White a commencé par raconter un épisode témoignant d’une certaine complicité entre le président américain et le roi des Belges : la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris après l’incendie, à laquelle assistaient le roi Philippe, la reine Mathilde et Donald Trump. « Après la cérémonie, il y a eu un dîner, et le président Trump s’est assis avec Sa Majesté le roi et Sa Majesté la reine, explique-t-il. Ils ont eu un dîner charmant. Ils ont parlé pendant des heures. »
L’ambassadeur ajoute que juste après ce dîner, Donald Trump l’a appelé pour lui faire part de son enthousiasme : « Le président m’a dit qu’il avait passé un moment fantastique avec le roi de Belgique. » Lorsque Bill White a ensuite présenté ses lettres de créance au Palais royal, le roi Philippe lui a évoqué le même souvenir : « Sa Majesté m’a parlé de ce dîner, et je crois même qu’ils ont échangé leurs numéros de téléphone personnels. » Pour l’ambassadeur, ce type d’échanges témoigne d’une véritable proximité entre les deux hommes. « J’ai trouvé cela formidable », confie-t-il.
Un respect les fonctions royales
Bill White précise que Donald Trump a toujours accordé une place particulière aux monarchies européennes. « Le président Trump a un grand respect pour les familles royales d’Europe, dit-il. Il était très proche de la reine Elizabeth, Sa Majesté la Reine. Il admirait la façon dont elle a accompli son devoir pendant toutes ces décennies. » Il établit un parallèle entre la reine défunte et le souverain belge : « Je pense qu’il a ressenti une connexion avec le roi Philippe à cause du respect qu’il a pour le devoir qu’il accomplit ici en Belgique. »
