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Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a donné un point de presse au pied de l’immeuble du 14e arrondissement de Marseille a lâché « C’est la magie de Noël ». Tout cela en tenant une affiche aux dessins équivoques qui invitait les habitants de la Cité des Oliviers à Marseille à une fête de Noël un peu spéciale.
Sur le morceau de papier on retrouve une phrase très parlante. « Les Oliviers à Fête Noël… du 25 au 31 décembre 2025. Chez nous la fête c’est apéritif, chips boissons, bonbons et autres, mais aussi pochon beuh ou shit cadeau. Merci de votre passage à la prochaine ». Shit veut dire cannabis, et beuh c’est pareil.
Un trafic qui rapporte gros
Les chiffres sont édifiants, au cours des 12 derniers mois, 10 % des Français ont consommé du cannabis, et 50 % au moins une fois dans leur vie. Cela montre à quel point le trafic de drogue est ancré dans la vie quotidienne des Français. Quant aux fêtes populaires, c’est une pratique inspirée des narcotrafiquants d’Amérique latine. En Colombie, Pablo Escobar dans les années nonante, avait créé une espèce de contre société, où il finançait des activités ludiques mais aussi des aides sociales…
Sur ce modèle, il y a eu des festivités pour le 14 juillet comme des feux d’artifice, non déclarés, des barbecues de quartiers, des mini « concerts » avec des DJ au pied des immeubles, des distributions de boissons ou de nourriture. Parfois, les trafiquants proposent des aides financières pour payer les loyers, ce qui leur permet d’apaiser les tensions avec les habitants des HLM dont ils occupent les halls.
En 2023, le trafic de drogue en France, tous produits confondus a représenté, 6,8 milliards d’euros.















