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Benjamin Maréchal a inspecté de nombreuses cuisines de snacks avec les contrôleurs de l'AFSCA. Le journaliste partage ses constatations parfois édifiantes.
Sur le plateau du RTL info 13h, Benjamin Maréchal rapporte son expérience après avoir suivi des contrôleurs de l'AFSCA dans les cuisines des snacks. Voici les éléments qui doivent vous alerter.
D'abord, dès que vous entrez dans l'établissement, regardez le comptoir où sont exposés les produits. "Vous savez, le buffet où il y a tout : les tomates, les concombres... Ça s'appelle une saladette. Pour les crudités, la température maximale autorisée est de 7 degrés et "s'ils ont mis de la viande, on est à quatre degrés".
"Quand vous arrivez dans un snack, si vous voyez que les pots en inox ne sont pas dans une armoire réfrigérante ou sur une plaque qui rend le truc froid, allez chez le voisin. C'est ce que je me dis maintenant", explique Benjamin Maréchal.
Des souris dans les restaurants de Bruxelles
La recommandation ci-dessus vaut évidemment pour tous les snacks, où qu'ils soient. Dans le monde des snacks belges, un endroit bien connu n'a pas échappé aux investigations du journaliste : la 'rue des pitas', à Bruxelles.
Nommé officiellement "rue du marché aux fromages", ce lieu est bien connu des Bruxellois. Située juste derrière la Grand-Place, la rue est remplie de snacks et de petits restaurants. Notre journaliste a pu constater quelques manquements dans la gestion de l'hygiène.
"Deux choses à vous dire. D'abord, j'ai vu des gens qui faisaient très bien le travail. Ça, quand c'est bien, il faut le dire. Deuxièmement, c'est vrai qu'il y a des souris, mais c'est le lot de tous les consommateurs et tous les restaurants au centre-ville."
"Le vrai problème, ce n'est pas que la souris arrive, c'est que des restaurateurs oublient de nettoyer", pointe encore Benjamin Maréchal. "On a contrôlé un établissement où, à l'époque qu'il y avait des souris. On est allé les revisiter et on a découvert des crottes de souris, des déjections. Ces crottes-là, le commerçant les a laissées. On voit bien à la texture, au côté sec, que les souris ne sont plus venues depuis longtemps. Mais là, en laissant ça comme ça, on se dit que le gars, il n'a pas une propension à nettoyer beaucoup."
La lutte contre les souris
Pour Benjamin Maréchal, empêcher les rongeurs de se rendre dans les cuisines n'est pas si compliqué : "Il suffit de mettre une grille avec des petits trous. Si le trou est gros, la souris passe. Si le trou est petit, la souris ne passe pas. Ça paraît tellement évident qu'on se demande pourquoi certains commerçants n'y pensent pas."
Autre solution, plus radicale : "J'ai vu un restaurateur qui avait un piège à rats. Alors ça, ce sont de grosses machines à 400 euros. Le rat est attiré par une odeur, il entre à l'intérieur de la machine et il est électrocuté sur le coup. C'est tellement moderne que le commerçant reçoit sur son GSM une alerte en disant 'On a piégé un rat, il est mort, venez libérer la machine' et la machine attend le prochain client."
Surveillez vos frites
"Les frites, c'est important", termine Benjamin Maréchal. Tellement important que les contrôleurs de l'AFSCA ont un thermomètre spécial pour les huiles. "Pour les frites, la température maximum est de 175 degrés. Pour les fricadelles : 180 degrés."
Le journaliste recommande de bien vérifier la couleur des frites qui nous sont servies. "Si vous voyez du brûlé, c'est qu'il y a des traces d'acrylamide, une substance cancérogène, donc allez dans la friterie d'à côté."
Retrouvez "Les pieds dans le plat", en streaming sur RTL play et chaque mercredi à 19h50 sur RTL tvi.


















