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De passage sur notre plateau pour présenter son spectacle Le droit au bonheur, Olivier de Benoist a multiplié les piques sur les femmes, tout en impliquant notre présentateur dans son jeu… Alors Olivier Schoonenjans a-t-il pris parti?
Dès les premières minutes du spectacle, l’humoriste Olivier de Benoist pose le ton : "Si le bonheur, vous le voulez dans le couple, il faut apaiser les rapports homme-femme. Et je peux le faire ce soir. Mesdames, je vous propose de vous écouter en toute objectivité. Puis après, on passera la parole aux victimes."
Mais face aux questions sur sa propre vie de couple, l’humoriste joue la carte de l’ironie : "Ma femme est toujours là ? Je crois… Il faut que je me renseigne. Est-ce que je peux passer un coup de fil ?", s’amuse-t-il. Il a tout de même précisé que son épouse prend tout cela avec humour : "Je suis dans la mauvaise foi absolue, mais c'est une façon de survivre, nous, les hommes."
"Vous êtes dans quel camp ?"
Au fil de l’échange, Olivier de Benoist prend notre présentateur à partie. Père de quatre enfants, l’humoriste s’attaque aussi à la parentalité : "La charge mentale, c'est quelque chose d’assez masculin, non ?", plaisante-t-il. Prudence oblige, Olivier Schoonejans esquive habilement : "Je ne m'embarque pas là-dedans avec vous, parce que je rentre chez moi après."
Mais l’humoriste insiste : "Vous êtes dans quel camp ? Parce que je cherche un allié." Une question à laquelle Olvier n'a pas répondu. Fidèle à son style, Olivier de Benoist jongle entre provocation et autodérision, n’épargnant ni sa femme, ni ses enfants… et surtout pas lui-même ! Mais une question se pose : son spectacle est-il misogyne ?
Un spectacle féministe ?
L'humoriste, au contraire, qualifie son spectacle de féministe : "Je joue le rôle d'un con, pétri de mauvaise foi, qui dit des horreurs sur les femmes. Et les femmes se foutent de ma gueule pendant le spectacle. À travers moi, elles se moquent de tous les cons qui sont comme ça. Finalement, c’est le spectacle le plus féministe qu’on puisse imaginer !"
En exagérant les stéréotypes masculins et en jouant un personnage de "macho" dépassé par l’évolution des mentalités, il permet aux spectatrices de rire aux dépens de ces clichés.
Olivier de Benoist enchaîne en s’interrogeant sur le bonheur : "S'il n’est pas auprès de mes enfants, s'il n’est pas dans le couple… est-ce qu'il y a un endroit où le trouver ?" Une question à laquelle il tente de répondre avec son humour décapant dans son nouveau spectacle.
Avec Le droit au bonheur, Olivier de Benoist joue avec les clichés et pousse la provocation, tout en restant dans l’autodérision. Un spectacle qu’il présentera dans plusieurs villes belges :
- 21 mars : Chimay
- 22 mars : Théâtre Royal de Mons
- 23 mars : Spa
- 17 et 18 octobre : Forum de Liège et Cirque Royal de Bruxelles