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Discipline: trois matches de suspension ferme pour le Parisien Dani Alves

Le défenseur brésilien du Paris SG, Dani Alves, a écopé de trois matches de suspension ferme, plus un avec sursis, après avoir défié l'arbitre Clément Turpin lors du match Lyon-PSG, selon la décision de la commission de discipline de la LFP, jeudi.

Dimanche, à Lyon (défaite parisienne 2-1), l'ancien joueur du FC Barcelone et de la Juventus Turin avait été exclu à l'heure de jeu pour s'être approché front contre front de M. Turpin, qui le réprimandait à la suite d'un tacle dangereux sur Tanguy Ndombélé.

Loin de faire profil bas, le latéral brésilien en avait remis une couche le lendemain sur son compte Instagram avec un langage imagé: "Les décisions ont déjà été prises. La bataille est perdue, mais je continue de penser que le monsieur (l'arbitre) s'est esquivé avec sa décision. Depuis quand être en désaccord est un manque de respect? Si vous voulez rejeter la faute sur moi, vous pouvez. J'ai le dos large et une paire bien mise qui me tient toujours debout."

Outre Alves, le PSG risque d'être privé de ses stars Neymar qui se remet "d'une élongation" et Kylian Mbappé encore sous le coup du choc reçu contre Lyon dimanche (2-1) pour la réception de Montpellier samedi (17h00).

- Match à huis clos pour le virage nord de Lyon -

La commission de discipline a par ailleurs infligé deux matches à huis clos, dont un avec sursis, au virage nord du stade de l'Olympique lyonnais concernant l'épisode des fumigènes allumés par des supporters lors de la réception de Marseille (2-0) le 17 décembre. Le kop des Bad Gones fêtait son 30e anniversaire. Les fumigènes faisant partie de son identité, l'OL avait accepté que ses membres puissent en utiliser de manière encadrée.

"Le match était terminé. Nous sommes dans un stade privé. J'étais chez moi", avait dit le président de l'OL Jean-Michel Aulas à l'occasion d'une conférence de presse. "J'ai l'habitude de prendre les décisions en toute connaissance de cause et d'assumer mes responsabilités. J'avais prévenu la Ligue de ce qu'il pourrait se passer (...). Pour moi, c'était une réussite", avait-t-il jugé alors que lui même et l'entraîneur Bruno Genesio avait craqué des fumigènes avec les supporters.

La commission de discipline n'a en revanche pas prononcé de sanction à l'encontre de l'attaquant lyonnais Mariano Diaz, entendu jeudi pour répondre de la simulation présumée qui avait provoqué un pénalty lors d'un match face à Toulouse (victoire lyonnaise 2-1).

Le président de l'OL Jean-Michel Aulas avait qualifié de "grotesque" cette convocation estimant, photo à l'appui, que la faute était "probablement réelle et l'éventuelle simulation impossible à démontrer".

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