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Des affrontements entre supporters ont éclaté à Naples mercredi, avant le match retour entre Naples et l'Eintracht Francfort en huitième de finale de la Ligue des champions, jeudi. Suite aux exactions commises par les supporters allemands lors du match aller, ceux-ci avaient officiellement été interdits d'effectuer le déplacement à Naples.
Des vidéos diffusés sur les réseaux sociaux montrent des policiers dans le centre-ville attaqués par des supporters de Francfort avec des tables et des chaises. Au moins une voiture de police a également été incendiée.
Francfort, qui avait fait appel avec succès d'une première interdiction, a tout de même renoncé aux billets auxquels le club avait droit et a exhorté les supporters à ne pas se rendre en Italie. Des centaines de personnes se sont néanmoins rendues à Naples, où elles ont défilé sans problème dans la ville mercredi.
Les premiers supporters ont afflué mardi soir. Ils auraient été rejoints par les ultras de l'Atalanta. Chaque supporter a finalement été enregistré par la police. Les cars qui les conduisaient à leur hôtel ont dû essuyer des engins pyrotechniques lancés par des ultras de Naples. D'importantes forces de l'ordre se sont rassemblées devant l'hôtel.
Le capitaine de Naples, Giovanni Di Lorenzo, a appelé dans un message vidéo ses supporters à s'abstenir de toute violence et à ne pas répondre aux provocations. Le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, a affiché son intention qu'à l'avenir, les clubs ne seraient pas autorisés à jouer des matches européens dans leur propre stade si les supporters visiteurs n'y sont pas admis.
