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Édito: un mélange entre les Avengers et Galactik Football

Alors là, on est servis. Le tirage au sort de la Ligue des Nations a réservé un groupe de la mort à nos Diables Rouges. Oubliez Gibraltar, le Lichtenstein ou l'Estonie. Place à la France, à l'Italie et à Israël, qui doit un peu se demander ce qu'ils vont bien pouvoir faire dans ce groupe, mais soit. Quel pied les amis, quel pied ! Que des affiches de rêve, avec deux nations du top qui vont se dresser face à cette nouvelle génération belge qui ne demande qu'à prouver.

Au départ, j'étais peinard devant mon écran quand j'ai vu tomber le premier adversaire. L'Italie. Déjà, là, le petit frisson qui parcourt mon corps m'envoie un petit signal d'excitation. L'Italie. Ce n'est certes plus la grande gloire dans la botte, mais quel prestige, quel bonheur. Nous aurons enfin l'occasion de recroiser la route de ceux qui nous ont maîtrisé à l'Euro 2020, face à des superstars belges qui commençaient déjà à manquer d'air. Le documentaire de la chaîne nationale dans lequel les joueurs expliquent calmement comment ils vont nous martyriser est une œuvre à voir, d'ailleurs. Mais ce sera différent en 2024. Enfin, j'espère, j'en rêve. 

La Squadra italienne, contre les Diables Rouges. Quelle beauté magistrale. Tout le pays sera en ébullition, avec une communauté italienne qui va sans doute envahir nos rues pour un duel qui pue le beau football. C'est magnifique. La hype est totale, je ne vous le cache pas. Quel régal. L'Italie, c'est l'histoire, même si les derniers récits de l'équipe nationale manquaient un peu de saveur. Mais ce ne sera jamais un match facile, que du contraire. Et c'est ça qu'on aime. 

Si ça, ça ne vous chauffe pas, alors attendez la suite. Je sirotais tranquillement mon Coca zero quand là, boum, on m'annonce la France. Belgique-France. Entre impatience et traumatisme, avec des flashs terribles qui inondent mes yeux. Deux duels entre voisins, pas question de terrain neutre, pas question de seum ou de "oui, mais en 2018", "oui mais la Ligue des Nations". On oublie, on écrit une autre histoire, on essaye d'oublier les désillusions (je n'y arriverai jamais, mais je veux y croire). J'ai les jambes qui tremblent d'impatience. En vérité, à ce moment-là, je n'avais même plus envie de voir qui serait notre troisième adversaire.

On a un groupe que même Marvel et DC Comics n'auraient jamais osé composer. Tom Hanks et Steven Spielberg devraient venir filmer les coulisses de ces deux matchs. On tiendrait un blockbuster. Amenez nous Captain De Bruyne, ils vont nous rincer les yeux avec leur Captain Mbappé. Le duel de titans, Optimus contre Megatron. Le derby entre voisins, deux fois en quelques semaines, c'est trop pour mon petit cœur, mais je m'en fous, je prendrai mon défibrillateur.

Le stade Roi Baudouin va vibrer comme rarement. Le stade de France n'aura plus la même ambiance qu'en 2015, quand notre équipe était parvenue à s'imposer 3-4 contre les Bleus. Deux affiches dignes des plus beaux épisodes de Galactik Football, entre une équipe belge gourmande et des Bleus déjà rassasiés, mais qui voudront sans aucun doute encore un peu plus nous mettre dans le mal. On espère juste que le terrain sera moins long que dans la série, sinon, le match ne s'arrêtera jamais. 

J'adore ces matchs. J'adore ce programme. Jérémy Doku, Kevin De Bruyne, Johan Bakayoko, Arthur Vermeeren, Amadou Onana... ils vont se frotter à l'élite absolue. Et nous, supporters, journalistes, fans, nous allons vivre des moments que le football adore tellement nous offrir. Mais avant ça, il y aura l'Euro 2024, une autre histoire à écrire du mieux qu'on le peut. 

Je vous laisse; je refais vite mon stock de popcorn.

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