Partager:
L'Estonie est en grande difficulté dans le groupe F des qualifications pour l'Euro 2024, avec un seul point récolté en cinq matches. La mission ne sera pas simple face aux Diables Rouges, et le sélectionneur suisse Thomas Häberli ne l'ignore pas. "Il y aura des moments où nous devrons souffrir", a-t-il confié en conférence de presse, lundi, à la veille de la rencontre.
"Il faut toujours trouver l'équilibre", a expliqué Häberli. "Être courageux dans certaines situations, mais aussi rester intelligent." L'Estonie a à cœur de développer du jeu, et de prendre des risques. "Parfois, cela fonctionne, et parfois pas", comme lors de la lourde défaite concédée contre la Suède (0-5), samedi.
"L'écart est très large face à de telles équipes. Il est difficile de trouver des faiblesses dans l'équipe belge, qui compte tant de stars que l'on voit à la télévision tous les week-ends. C'est la meilleure équipe de ce groupe, nous connaissons leurs qualités, mais nous devons faire de notre mieux." Le sélectionneur s'accroche à sa philosophie. "Personne ne veut voir une équipe qui ne fait que défendre. Il y aura des moments où nous devrons souffrir, rester solidaires et saisir les opportunités." Il dispose en tout cas d'un groupe au complet, sans aucun blessé.
Maksim Paskotsi, défenseur central de 20 ans qui évolue désormais en Suisse à Grasshoppers, a passé les trois dernières années dans le centre de formation de Tottenham, où un certain Jan Vertonghen a bâti sa légende. "J'ai entendu beaucoup parler de lui", a expliqué Paskotski, qui compte déjà 19 sélections. "C'est incroyable pour moi, de jouer ces matches pour mon équipe nationale contre des joueurs d'un tel calibre." Alors, si affronter Vertonghen n'était pas un rêve, cela n'en demeure pas moins "quelque chose de fou", aux yeux du jeune Estonien.