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Ces derniers jours, les supporters du Standard se sont souvent exprimés, à travers les gestes, comme lors de l’action menée à l’académie, et à travers les mots, comme ils l’ont fait via un communiqué. Très judicieusement, ils ont fait savoir qu’ils n’empêcheront pas les deux derniers matchs, face à Gand et à Malines, de se tenir. C’est évidemment la dernière chose dont ce Standard a besoin : commencer la prochaine saison avec un retrait de points et, partant de là, freiner d’éventuels investisseurs… Les supporters sont en colère, très inquiets, et on les comprend aisément.
L’avenir du Standard semble actuellement bien sombre. Ces dernières heures, les déclarations émanant du monde politique se sont d’ailleurs faites entendre, comme celle de Willy Borsus, le ministre wallon de l’Economie, n’excluant pas une intervention publique pour soutenir le Standard. Avant lui, Willy Demeyer et Jean-Michel se sont également exprimés. Dans ces heures difficiles, les supporters Rouches s’accrochent au moindre espoir, à la moindre déclaration. Mais attention, certains pourraient, à l’avenir, maîtriser bien mieux l’art de la récupération que certains milieux défensif…
A qui la faute ?
Quoi qu’il en soit, la situation actuelle du Standard apparaît comme la conséquence d’une multitude de mauvaises décisions. Au premier rang duquel figure la mauvaise gestion de 777 Partners. Invisible à Sclessin, ce fonds d’investissement n’a jamais considéré le Standard comme une priorité. Ils n’en avaient rien à faire.
D’autres questions méritent d’être posées : Bruno Venanzi n’a-t-il pas vendu trop rapidement le Standard a 777, alors qu’il y avait d’autres candidats repreneurs, probablement plus solides ? La Pro League doit-elle davantage encadrer les processus de rachat et de vente de clubs, comme le fait, par exemple, la Premier League ? La direction du club ne doit-elle pas prendre ses distances de manière plus marquée avec 777 ? Les prochaines semaines seront donc très importantes pour l’avenir du club.
Ces derniers jours, le mot faillite a même été écrit. Jamais nous n’aurions imaginé cela concernant le Standard.