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Salvatore Curaba, le président du club de La Louvière, était l'invité du RTL info Signatures mercredi soir. Après l'émission, nous avons encore posé quelques questions à notre invité.
Quel est votre objectif pour cette première saison en D1A ?
Ça serait formidable si on peut se battre pour la sixième place. Ça va être difficile, mais je serai satisfait si nous sommes dixièmes ou douzièmes du classement et très satisfait si on est septièmes ou huitièmes.
Contre qui voulez-vous inaugurer votre nouveau stade ?
Ce serait très sympa de l'inaugurer contre le Sporting de Charleroi. Parce que je suis un ancien joueur du Sporting et je pense que le Tivoli, le stade actuel,a été inauguré contre Charleoi, donc ce serait une belle histoire.
Le budget d'un club comme la RAAL, c'est combien ?
Alors, quand on dit budget, il y a le budget global et puis le budget des joueurs qui représentent quand même la plus grosse partie du budget. L'année dernière, on avait un budget total de 5 millions et le budget des joueurs est à peu près de 2 millions, et l'année prochaine le budget va passer, à une dizaine de millions et le budget de l'équipe première va passer à 3 millions ou 3,5 millions de budget.
L'Union Saint-Gilloise est-elle un exemple réaliste à suivre ?
Oui, d'un point de vue sportif, c'est vraiment un modèle parfait parce que l'Union Saint-Gilles essaie de recruter des joueurs qui ne sont pas encore confirmés, mais qui ont le potentiel et c'est ce qu'on fait maintenant depuis quelques années. On va avoir du mal à arriver au niveau de l'Union, mais c'est certainement le modèle à suivre.
Par contre, en termes d'organisation, en termes de gestion, tout ce qui est autour du foot, je pense que c'est plutôt nous qui devons inspirer l'Union et pas le contraire. Parce qu'on est un club super organisé, très structuré, où les employés se sentent vraiment bien. En fait, je considère un employé aussi important qu'un joueur.
Je ne mise pas tout sur les joueurs de foot. D'ailleurs, il y a aussi les filles. Mais pour moi, un commercial est tout aussi important que le joueur de foot parce que ça reste un de mes collaborateurs et je mets autant d'investissement, autant d'efforts pour l'organisation de tout ce qui est autour du foot, que le foot lui-même.
Avez-vous eu peur de perdre David Verwilghen (le directeur sportif), cité au Standard avant l'arrivée de Marc Wilmots ?
La peur n'est pas le bon mot. Je serais triste, mais il a décidé de rester chez nous, donc le problème ne se pose pas.
Aujourd'hui, on peut en être fier parce que David a finalement préféré rester à la RAAL plutôt que d'aller au Standard. Je pense que le Standard lui proposait même un peu plus d'argent. Donc on peut être fier d'être arrivé à ce point-là, qu'une personne préfère rester à la RAAL plutôt que d'aller au Standard, qui est quand même un des grands clubs de Belgique.
La RAAL championne de Belgique, c'est pour quelle année ?
Le pense que ça va être très difficile, même si on a ça dans un coin de la tête. Mais gagner une Coupe de Belgique, je crois que ça, c'est vraiment dans nos cordes. Et être régulièrement dans le top 4 ou top 6. Quand je dis régulièrement, tous les 3-4 ans. Je pense que c'est réaliste.
La RAAL est votre club de cœur ?
Non, enfin aujourd'hui oui, bien sûr, mais j'ai quand même joué 5 ans au Sporting de Charleroi. On est monté de Division 2 en Division 1. Donc, en tant que joueur de foot, c'est Charleroi qui reste mon club de cœur. Évidemment, maintenant, je suis président et je suis passionné par la RAAL et je ferai tout pour que le club soit le plus performant possible.



















