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José Mourinho a le sourire, jaune. En effet, il vit des moments contrastés avec l'AS Rome, club qu'il a rejoint contre toute attente en 2021.
Il faut dire que cela incarnait un véritable challenge pour l'homme de 60 ans, lui qui était habitué à des clubs d'un plus haut standing (Real Madrid, Chelsea, Manchester United, l'Inter Milan...). Depuis quelques années, il a décidé de relever le défi d'entraîner des clubs moins dominants au sein de leur championnat domestique, à l'image de Tottenham et l'AS Rome, avec qui il fait désormais la pluie et le beau temps.
En effet, les Romains se classent à une décevante 6e place en championnat italien, à 4 points des places qualificatives pour la Ligue des Champions, ce à seulement deux matchs de la fin. Le moyen le plus "simple" pour se qualifier pour la coupe aux grandes oreilles serait de remporter la finale de l'Europa Ligue, que les hommes de Mourinho ont atteint en éliminant le Bayer Leverkusen.
Problème : ils affronteront le FC Séville en finale le 31 mai 2023. Ce club espagnol incarne l'ogre de la compétition puisqu'il l'a remportée 6 fois, un record ! Le tout en l'espace de quelques années seulement ( de 2006 à 2020).
Mais pas de quoi effrayer José Mourinho, qui est habitué à jouer (et remporter) des finales, comme il l'a encore rappelé il y a un an, en soulevant le trophée de la Conference League 2022 avec l'AS Rome. L'entraîneur préfère cependant prendre la posture d'outsider et mettre davantage de pression sur les Espagnols :"Se qualifier pour la Champion League en dépensant [à peine] 7 millions d'euros sur le marché des transferts, ce serait plus qu'un moment historique, plus qu'un miracle. C'est comme si Jésus-Christ débarquait à Rome et se promenait au Vatican."
L'entraîneur fait référence au Turc Zeki Celik, qui est passé du LOSC à l'AS Rome cet été pour la modique somme de 7 millions d'euros et qui incarne le seul renfort de taille pour l'équipe romaine. Plus qu'à lier les paroles aux actes et réaliser ce "miracle"...