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"Ça va être passionnant": avant d'affronter le PSG en Ligue des Champions, Martinez se prépare déjà... à se faire insulter

En délicatesse avec le public français depuis la finale de la Coupe du monde 2022 où il avait été le bourreau des Bleus durant la séance de tirs au but, Emiliano Martinez sait que son retour à Paris avec Aston Villa sera tendu.

Le 9 avril prochain, Emiliano Martinez retrouvera les pelouses françaiseslors du quart de finale aller de la Ligue des champions entre le PSG et Aston Villa. Une affiche de prestige… mais aussi une atmosphère tendue pour le gardien argentin, toujours mal vu par une partie du public français depuis la finale du Mondial 2022.

Ce soir-là, l’Argentine avait battu la France aux tirs au but, et Emiliano Martinez s’était illustré par des célébrations jugées provocantes. Depuis, il reste un "ennemi public" dans l’Hexagone. Il le sait et s’y prépare : "On va m’insulter, mais ça enlèvera de la pression à mon équipe", a-t-il déclaré à la chaîne argentine Telefe.

Déjà hué à Lille, il assume

Ce n’est pas la première fois qu’Emiliano Martinez affronte un public français hostile. En avril 2024, lors du quart de finale retour de Conference League contre Lille, il avait déjà été la cible de sifflets et d’insultes pendant toute la rencontre. Un traitement qui ne l’avait pas perturbé : "Ils m’ont insulté tout le match. Jamais on ne m’avait autant insulté dans toute ma vie", avait-il confié à TyC Sports. "Je n’ai rien fait pendant les 120 minutes, et les gens m’insultaient à chaque dégagement. Après, il y a eu la séance de tirs au but et je les ai fait taire".

Loin de craindre l’ambiance du Parc des Princes, il veut en faire une force : "Je maîtrise parfaitement la situation. Contre Lille, ils m’avaient sifflé pendant 120 minutes, c'est normal", dit-il avec calme.

Malgré cette pression, Emiliano Martinez se montre impatient à l’idée de croiser le chemin du PSG : "Ça va être passionnant", annonce-t-il. Il reste lucide sur les difficultés à l’extérieur : "On est costauds à domicile, mais à l'extérieur, on a plus de mal. C'est une phase à élimination directe, tout peut arriver".

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