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Sofianne Hanni avait quitté Anderlecht à la surprise générale lors du dernier jour du mercato d'hiver. L'Algérien avait rapporté près de huit millions d'euros au club bruxellois. Deux hommes ont favorisé ce transfert: Mogi Bayat et Herman Van Holsbeeck.
Les écoutes téléphoniques publiées par De Standaard et Het Nieuwsblad permettent de faire la lumière sur ce dossier. Hanni est, au moment de son transfert, représenté par Dejan Veljkovic. Ce dernier n'est pas au courant de ce qui se trame en coulisse et va en réalité se faire doubler par Mogi Bayat, mandaté légalement par Anderlecht et le joueur pour négocier un transfert.
A ce moment, Herman Val Holsbeeck négocie les termes de son départ du Sporting d'Anderlecht avec Marc Coucke. Il exige 1,9 millions d'euros, dont 600.000 si le club réalise un mercato lucratif. Afin d'obtenir ce montant, Van Holsbeeck se met donc à vendre des joueurs importants pour remplir les caisses du club. Une volonté qui s'exprime par le départ d'Hanni.
Le club entame donc des négociations avec le Spartak Moscou, mais avec l'aide de Mogi Bayat et non de Dejan Veljkovic, qui ne savait pas qu'un autre agent négociait pour son joueur. Bayat négocie et trouve un accord à hauteur de 7,1 millions d'euros, hors bonus. Le transfert est acté et Bayat perçoit 10% du transfert ainsi que 600.000 euros en tant que représentant du club et du joueur. Il offre ensuite 70.000 euros à Dejan Veljkovic.
Le Spartak Moscou aurait aussi offert une commission à Mogi Bayat. Cette dernière est actuellement étudiée par l'Union belge pour juger de sa légalité. Herman Van Holsbeeck, lui, a été relâché, son implication n'étant pas considérée comme contraire à la loi.
