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Ann Albrecht revenait de ses vacances en Espagne lorsque cette mésaventure lui est arrivée. Il y a déjà deux mois, après avoir atterri à l’aéroport de Lille, cette Belge de 65 ans a fini avec les ligaments croisés. Alors qu’elle montait les escalators qui menaient vers le terminal après avoir quitté l’avion sur le tarmac, une autre passagère lui est tombée dessus.
Cette habitante d’Ostende s’est confiée lors d’une interview accordée à Het Laatste Nieuws : « Cette dame a perdu l’équilibre après m’avoir dépassée dans les escalators. J’ai crié, mais il était trop tard. Elle est tombée complètement sur ma jambe droite. J’ai entendu mon genou craquer. J’ai su immédiatement que ce n’était pas bon. »
Établir la responsabilité
Résultat : ligaments croisés, plusieurs semaines d’immobilisation, et surtout des frais médicaux conséquents. C’est d’ailleurs ce dernier point qui pose problème : qui est responsable en cas d’accident comme celui-ci ? Entre la compagnie aérienne, l’aéroport, le prestataire de services au sol et la passagère impliquée, difficile de démêler les responsabilités.
Un employé de l’aéroport qui a pris Ann en charge, alors qu’elle saignait abondamment, lui aurait certifié que l’accident était couvert par l’assurance. La dame pressée qui a provoqué l’accident s’est quant à elle rapidement éclipsée, avant que quiconque ne prenne ses coordonnées, a expliqué Ann à nos confrères de Het Laatste Nieuws. Chacun se renvoie la balle.
Une mauvaise évaluation de la blessure a valu à la sexagénaire deux passages à l’hôpital en deux jours, une fois à Lille et l’autre à Ostende, de retour chez elle. Une IRM a permis de constater les conséquences de l’accident. Dans le cas d’Ann, interdiction de marcher pendant quatre semaines. Deux mois plus tard, elle doit encore utiliser des béquilles.
De lourdes conséquences
Cet accident a finalement coûté cher à Ann, bien au-delà des dégâts matériels : « J’ai travaillé 42 ans comme infirmière. Et pile au moment où je prends ma pension, je me retrouve à passer mes premières semaines avec une attelle et des béquilles. J’ai même dû célébrer ma fête de départ à la retraite en fauteuil roulant », a-t-elle raconté à nos confrères de Het Laatste Nieuws.
Les frais médicaux pourraient quant à eux encore augmenter. Ann saura en avril s’il y a lieu ou non de l’opérer du genou. En attendant, elle a pris la décision de lancer un appel dans les médias afin d’identifier et de retrouver la passagère disparue.
« Elle était sur le même vol et parlait néerlandais. J’espère que quelqu’un la reconnaîtra. Je trouve injuste de devoir assumer financièrement les conséquences à cause de ma gentillesse », a-t-elle déclaré à Het Laatste Nieuws.
