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La NBA, le championnat de basket nord-américain, a repris cette nuit du 22 au 23 octobre, avec le premier match, et la première défaite des Lakers, l'une des équipes les plus riches du monde tous sports confondus. À titre de comparaison, le Paris Saint-Germain ne figure même pas dans les 50 premières.
Dans le top 10, on trouve aussi les New York Knicks et leur valeur de plus de 3 milliards de dollars. Cette dernière augmente si vite qu'elle pourrait bientôt devenir l'équipe la plus riche du monde. Il y a également les Golden State Warriors, de San Francisco, second du dernier championnat, mais triple vainqueur lors des 5 dernières années.
Le joueur de le mieux payé de NBA fait d'ailleurs partie des Golden States Warriors. Peu connu en Belgique, mais immensément célèbre outre-Atlantique, Stephen Curry gagne un salaire de 40 millions de dollars par an, doublé par les partenariats publicitaires. Si l'on prend en compte tous les contrats, le basketteur le mieux rémunéré reste la légende LeBron James et sa fortune estimée à 500 millions de dollars.
Un succès mondial et des enjeux politiques
Des chiffres qui donnent le tournis, mais qui s'expliquent par la puissance de NBA. Le championnat est en effet regardé dans le monde entier. On estime qu'un milliard de personnes regardent au moins un match par saison et les revenus à l'étranger augmentent de 20 % chaque année. C'est d'ailleurs une différence majeure avec l'autre grand sport du pays: le football américain, qui a du mal à s'exporter au-delà de l'Amérique du Nord.
La NBA a, elle, réussi à faire du basket un spectacle mondial. On s'en est rendu compte ces dernières semaines lorsqu'une polémique a éclaté en Asie. Le directeur des Rockets de Houston a envoyé un simple tweet pour soutenir les manifestations pour la démocratie à Hong Kong, provoquant la fureur de Pékin et de centaines de milliers d'admirateurs en Chine. À noter que le pays compte deux fois plus de spectateurs réguliers de la NBA que les États-Unis, soit un marché considérable de plusieurs milliards de dollars.
La chaîne d'État chinoise a suspendu les retransmissions de match et le directeur général des Rockets a dû retirer son tweet rapidement. Il a notamment été critiqué par LeBron James, lui-même accusé de protéger les intérêts financiers du championnat de basket plutôt que la liberté d’expression et les droits de l'Homme. Un fait qui démontre que le poids de la NBA dépasse largement le sport, devenant un enjeu politique.