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"They dreamed they could, so they did" (Ils ont rêvé qu'ils le pouvaient, alors ils l'ont fait). C'est le nouveau slogan des relayeurs belges accompagnant une bannière de 30m illustrée de photos des quatre derniers Jeux Olympiques.
Elle a été présentée mardi à Louvain-la-Neuve, déployée sur un mur de la piste indoor du Blocry et elle le sera aussi à Gand. Elle retrace les étapes du relais 4X100m féminin et du relais 4X400m messieurs, d'abord, aux JO de Pékin 2008, puis aux JO de Londres 2012, Rio 2016, l'arrivée des Belgian Cheetahs puis les JO de Tokyo 2020, qui se sont déroulés en 2021. Une longévité à nulle autre pareille. Les Belgian Tornados se sont qualifiés pour pratiquement toutes les finales des grands championnats, du monde, d'Europe, aux JO, aux World Relays avec de nombreux podiums. Les Belgian Cheetahs ont suivi et le relais mixte s'est inscrit dans le mouvement.
Cette "excellence" ne suffit pourtant pas aux responsables qui ont réfléchi à optimiser encore leur projet, au singulier, a souligné Philippe Préat, du département performance du Comité olympique belge (COIB), coordinateur à l'initiative de Jacques Borlée et Carole Bam, les deux coaches des relais. "Il ne s'agit pas de trois projets, Belgian Tornados, Belgian Cheethas et relais mixte, mais bien d'un seul qui reprend les prestations individuelles, parce que tout est lié".
L'objectif est de continuer à performer au plus haut niveau sur une route qui doit mener à Paris 2024, en passant par les Mondiaux indoor à Glasgow ce week-end, aux Mondiaux de relais au Bahamas (4-5 mai, parce qu'il faut encore se qualifier pour les JO), "avec un œil déjà sur Los Angeles 2028 et Brisbane 2032, parce que la Belgique est une nation de relais et les possibilités sont inimaginables", a ajouté Philippe Préat, paraphrasant Jacques Borlée.




















