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Une circulaire envoyée par la ministre en charge de l’Intégration sociale, Anneleen Van Bossuyt (N-VA), prévoit qu’une agression envers un travailleur d’un Centre public d’action sociale (CPAS) pourra entraîner des conséquences directes sur le droit au revenu d’intégration sociale. Concrètement, une personne reconnue coupable d’une telle agression pourra se voir retirer ou refuser le RIS.
Cette décision intervient dans un contexte de hausse des violences signalées contre les agents du CPAS à travers le pays. Elle fait notamment écho à un drame survenu l’été dernier à Gand, où un collaborateur du CPAS a été tué lors d’une visite à domicile. L’homme, âgé de 56 ans, n’a pas survécu à l’attaque.
Un cadre plus strict
La circulaire élargit la définition des agressions concernées : il ne s’agit pas uniquement de violences physiques. Sont également visées les menaces, les violences verbales ainsi que les comportements d’intimidation.
Pour Anneleen Van Bossuyt, cette mesure est avant tout un signal : « Notre solidarité s’arrête là où commencent les agressions », a-t-elle déclaré, rappelant la nécessité de protéger les agents de première ligne qui interviennent souvent dans des contextes sociaux délicats.


















