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Au lendemain de la journée de repos, les coureurs du Tour de France vont redémarrer par une étape pour baroudeurs particulièrement accidentée mardi entre Vulcania et Issoire.
Avec cinq côtes de deuxième et troisième catégorie au menu, cette 10e étape présente un profil qui élimine d'office tous les sprinteurs.
"C'est une remise en route très difficile. Il n'y a quasiment pas de plat. Ça va jouer à saute-mouton avec les collines et même les petits cols toute la journée. C'est vraiment réservé aux baroudeurs", souligne auprès de l'AFP le directeur technique Thierry Gouvenou.
"Je ne vois pas les coureurs du général s'engager sur ce terrain-là. Mais des coureurs du style de Julian Alaphilippe ont vraiment de quoi se mettre sous la dent pour aller chercher une victoire d'étape", ajoute-t-il.
Assez compact (167,2 km), le parcours va, après un départ inédit du parc européen du volcanisme de Vulcania, passer sur le plateau du Cézallier, un des endroits favoris de Romain Bardet, l'un des régionaux de l'étape.
"Ce sont des routes un peu d'un autre temps. On ne croise personne, il y a des anciens foyers de ski de fond. Les routes ne sont pas larges. On voit des paysages un peu de steppes. On va montrer de magnifiques facettes de l'Auvergne", souligne le grimpeur de l'équipe DSM qui évalue à 80% les chances pour une échappée d'aller au bout.
"Les baroudeurs seront motivés. J'en connais un qui va l'être tout particulièrement et c'est Rémi (Cavagna). Ce sont des coureurs, quand ils se mettent en route sur le plat, il faut serrer les cale-pieds", ajoute-t-il.
Départ de Vulcania à 13h05 (lancé à 13h20), arrivée à Issoire à 17h31 (horaire calculé sur une moyenne de 40 km/h)