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L’idée d’un accès payant à certains sites emblématiques du Tour a été relancée par l’ancien coureur et manageur Jérôme Pineau. Mais pour David Lappartient, la proposition semble difficilement applicable. « Il faut poser un cadre juridique, faire payer l’espace public en France, c’est compliqué. Et puis, je pense que les gens vont vouloir quand même que ça aille au coureur, in fine », explique-t-il. « Ce n’est pas dans le domaine de l’impossible, ce sera quand même une révolution par rapport à ce qu’on a l’habitude d’avoir. Et regardez, quand vous voulez bouger l’âge de la retraite… Alors si vous voulez faire payer le Tour de France, vous n’êtes pas rendu. »
Lappartient rappelle toutefois avoir déjà expérimenté un dispositif similaire lorsqu’il organisait le Grand Prix de Plumelec, où l’accès à la côte de Cadoual avait été facturé 5 euros pour sauver l’épreuve. Chez nous en Belgique, ce modèle existe depuis longtemps, notamment sur le Tour des Flandres, où des zones VIP payantes sont aménagées. Amaury Sport Organisation (ASO), qui organise le Tour de France, n’a en tout cas encore jamais évoqué cette possibilité.
