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Ses parents financent le début de sa carrière… grâce à des gangsters : l’aveu étonnant de Novak Djokovic

Par Alexandre Braeckman
Novak Djokovic a raconté avoir découvert que ses parents avaient contracté des prêts auprès de criminels pour l’aider à percer dans le tennis mondial.

Aujourd’hui au sommet du tennis mondial avec 24 titres du Grand Chelem, Novak Djokovic n’a jamais oublié d’où il venait. Invité du podcast de Slaven Bilic, l’ancien entraîneur de football, le champion serbe a partagé un témoignage bouleversant sur les débuts de sa carrière, marqués par des difficultés financières extrêmes dans une Serbie encore meurtrie par la guerre.

« Nous étions poursuivis »

À 15 ans, Novak remporte la Prince Cup à Miami en 2002, une victoire décisive dans sa trajectoire. Mais ce voyage de 5 000 dollars était tout simplement hors de portée pour sa famille à l’époque.

Sans aide réelle de la fédération, son père Srdjan s’est tourné vers une solution radicale : il a contracté un prêt auprès d’usuriers, acceptant des taux d’intérêt exorbitants allant jusqu’à 30 %. « Il a frappé à la porte des usuriers. Des criminels », confie Djokovic. « Nous étions poursuivis par ces gangsters, et nous essayions juste de survivre. »

À l’époque, le jeune Novak n’avait aucune idée de ce que ses parents enduraient pour qu’il puisse suivre son rêve. « Ils m’ont protégé, je ne savais rien de tout ça », explique-t-il. Le pari fou de son père a finalement été remboursé, non sans douleur. Mais il a permis à Djokovic de percer, jusqu’à devenir l’un des plus grands joueurs de tous les temps. Un parcours extraordinaire, né d’un sacrifice familial immense.

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