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Deux frères suspectés d’actes inhumains dans des maisons de repos à Oudenaarde et ses environs vont être libérés sous bracelet électronique, confirme Raan Colman, avocat de l’un d’eux. « Le parquet nous a déjà informés qu’il ne fera pas appel de cette décision. » Le procès aura lieu plus tard.
La police locale des Ardennes flamandes avait été alertée le 7 mars dernier pour des bijoux volés à la maison de repos Meerspoort à Oudenaarde. Un étudiant de 18 ans a été identifié comme suspect. Lors de la lecture de son smartphone, la police a découvert des vidéos inquiétantes montrant des résidents vulnérables agressés et humiliés.
Les enquêteurs ont ensuite interpellé son frère de 20 ans, employé fixe dans la maison de repos, ainsi qu’un homme de 19 ans et une femme de 21 ans, tous deux également placés en détention par le juge d’instruction à Oudenaarde pour les mêmes faits. La femme, compagne du suspect de 18 ans, travaillait aussi comme jobiste à De Branding, un centre pour adultes handicapés à Courtrai.
D’autres faits sont ensuite apparus dans des maisons de repos proches, notamment à Maarkedal, Renaix, Courtrai et Gavere. Les deux frères sont en détention depuis. La compagne a été libérée sous bracelet électronique après un mois.
Vendredi, la chambre du conseil a décidé que les deux frères, après environ cinq mois de prison, pourront sortir sous contrôle électronique. Selon maître Colman, la libération pourrait avoir lieu lundi ou mardi prochain. « Je suppose qu’ils recevront un bracelet électronique à ce moment-là. Le parquet a déjà précisé qu’il ne fera pas appel. »
Le quatrième suspect, arrêté plus tard, est toujours en détention et doit bientôt comparaître devant la chambre du conseil.
