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Dans des briques Duplo et des objets d’art: les trafiquants toujours plus imaginatifs pour faire passer de la drogue à Brussels Airport

Par RTL info avec Belga
Une hausse importante des interceptions de drogue a été constatée chez les passagers de Brussels Airport en 2025, avec des méthodes parfois originales.

Près de quatre fois plus de cannabis et près de dix fois plus de kétamine ont été interceptés chez des passagers à l’aéroport de Bruxelles au cours de l’année écoulée, ressort-il des chiffres communiqués mardi lors de la conférence de presse annuelle de l’Administration générale des douanes et accises du SPF Finances. Davantage de cannabis et de kétamine ont également été découverts dans des colis postaux expédiés via Brussels Airport.

Les quantités de cannabis et de kétamine interceptées directement auprès des passagers ont connu une augmentation exponentielle. Pour la kétamine, il s’agit presque d’un décuplement, et pour le cannabis, d’un quasi-quadruplement. En chiffres absolus, 245 kilos de kétamine et 1.767 kilos de cannabis ont été découverts cette année chez des passagers de l’aéroport.

En ce qui concerne les colis postaux, 429 kilos de cannabis et 172 kilos de kétamine ont été retrouvés. L’an dernier, les quantités s’élevaient respectivement à 378 kilos et 143 kilos.

« Le cannabis et la kétamine sont actuellement les drogues sur lesquelles se concentrent les criminels », explique Kristian Vanderwaeren, administrateur général de l’Administration générale des douanes et accises. « Le cannabis est principalement importé vers la Belgique, tandis que la kétamine est surtout exportée. »

Les criminels continuent de faire preuve de créativité pour dissimuler leurs drogues. Au cours de l’année écoulée, les douaniers ont notamment découvert des stupéfiants cachés dans un climatiseur, des briques Duplo et des objets d’art. Parallèlement, de nouvelles méthodes de trafic émergent. Des bagages contenant de la drogue sont ainsi récupérés sur le tapis à bagages de l’aéroport par un complice, ou des criminels usurpent le nom d’une entreprise pour expédier des stupéfiants. « Nous devons y être attentifs », souligne Kristian Vanderwaeren.

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