Accueil Divertissement RTL inside Le Meilleur Pâtissier

« Je n’ai aucune envie d’abandonner mon métier » : après avoir remporté le Meilleur Pâtissier, Margot pense déjà à la suite

Passionnée de pâtisserie depuis à peine quatre ans, Margot a créé la surprise en remportant la 14ᵉ saison du Meilleur Pâtissier. Policière de métier, elle revient pour RTL Info sur son parcours inattendu, ses épreuves marquantes, et la force mentale qui l’a portée jusqu’à la victoire.

Ce lundi 15 décembre, Margot s’est imposée lors de la grande finale du Meilleur Pâtissier face à Sébastien et Victoria, au terme de treize semaines d’épreuves techniques, créatives et intenses. Originaire du Sud de la France mais installée en Meurthe-et-Moselle, cette policière a su conquérir le jury grâce à son audace, sa rigueur et sa capacité à rebondir. Quelques jours après sa victoire, elle s’est confiée à RTL info sur son parcours.

RTL info : Qu’est-ce qui vous a poussée à participer au Meilleur Pâtissier ?

Margot : Ce sont mes collègues qui m’ont encouragée. Ils ont été mes premiers cobayes : ils ont goûté tous mes gâteaux, du tout premier au dernier. Ils ont vu ma progression et m’ont dit : « Vas-y, tente le coup ! » Comme je suis l’émission depuis longtemps, j’ai fini par m’inscrire.

D’où vous vient votre passion pour la pâtisserie ?

Elle est assez récente. Quand on a été mutés dans l’Est avec mon conjoint, loin de nos proches, on a cherché de nouveaux passe-temps. J’ai commencé à regarder des vidéos de grands chefs… et j’ai eu envie d’essayer.

Vous imaginiez aller aussi loin ?

Pas du tout ! Je pensais faire, au mieux, trois émissions. Quand j’ai vu le niveau des autres, je me suis dit que je n’irais pas loin. Alors gagner… C’est juste incroyable.

Qu’avez-vous ressenti au moment de votre victoire ?

Un vrai black-out. Trop d’émotions d’un coup. Entendre mon prénom, les cris, les gens qui me sautent dessus… Et puis le moment où je soulève le trophée… c’est indescriptible. C’est vraiment génial et je suis bien contente que ça ait été filmé.

Vous aimez surprendre avec des associations de goûts parfois inattendues. Pourquoi ce choix ?

Disons que moi, déjà, culinairement, que ce soit dans le salé ou le sucré, je suis très ouverte. Je ne suis pas difficile, je mange de tout et j’aime les choses qui ont des goûts un peu prononcés. Et c’est vrai que j’aime l’originalité. Même si le chocolat et la vanille me plaisent vraiment, j’adore les pâtisseries qui sortent un peu de l’ordinaire. Découvrir de nouvelles saveurs. J’avais commencé à travailler un peu ça chez moi parce que j’adore ça, et je me suis dit : « Dans le cadre d’un concours de pâtisserie, c’est le moment de montrer ça. » Alors, ça n’a pas forcément été si bien accueilli, mais j’aurai tenté.

Quel a été le moment le plus difficile à surmonter ?

La seule épreuve qui s’est réellement mal passée, c’était la revisite de la religieuse, avec la manœuvre sur les choux. Ma recette n’était pas trop mal, je pense, sur le papier, mais le jury est venu très tôt sur mon plan de travail et m’a fait plein de remarques. Cette fois-là, je ne sais pas pourquoi, je me suis complètement déstabilisée. L’épreuve a été catastrophique et j’ai failli quasiment rien rendre. Ils ont un peu voulu le montrer, parce que normalement j’allais pas rebondir – mais un tout petit peu quand même. Je pense qu’avec la fatigue du concours, j’ai un peu craqué.

Et le moment le plus fort ?

J’ai envie d’en citer plusieurs pour différentes raisons. Il y a eu la banane géante pour le fou rire. Et la dernière épreuve technique qui m’a permis de remporter ma place en finale. J’ai fondu en larmes de joie et de soulagement après treize semaines de concours sur les épaules. C’est vraiment un bon souvenir.

Quel membre du jury vous a le plus marquée ?

Il y en a eu plusieurs, mais je suis contente de pouvoir dire ça aux médias belges : c’est quand Pierre Marcolini est venu, forcément, le grand chef belge. C’est le premier et le seul à m’avoir encouragée sur mes goûts un peu particuliers. Il m’a même poussée à faire encore plus, notamment sur mon gâteau au poivron. J’ai adoré ce moment, et la dégustation était absolument magnifique avec lui. C’est un très, très bon souvenir.

Une invitée en particulier vous a-t-elle impressionnée ?

C’est Nina Métayer. C’est ma cheffe préférée depuis toujours. J’étais vraiment très émue de la voir rentrer sous la tente, la voir en face de moi à mon plan de travail, et écouter ses conseils… C’était un moment hors du temps.

Comment s’est passée la vie avec les autres candidats ?

C’était une vraie colonie de vacances entre adultes. À l’hôtel, on débriefait, on se soutenait, on s’entraidait. On parlait pâtisserie non-stop. Et on est toujours en contact !

Les tournages étaient-ils aussi intenses qu’on l’imagine ?

Même plus ! On commençait à 7h30, parfois on repartait à 22h. C’était très physique, même pour quelqu’un de sportif comme moi. Et les épreuves sont bien réelles : si on a deux heures, on a deux heures. Pas une minute de plus. C’était intense.

Est-ce qu’on vous indiquait le temps pendant les épreuves ?

Oui, ils étaient très à l’affût, parce qu’on n’avait pas le droit de porter de montre. Ce n’est pas une question d’hygiène, mais pour qu’on soit tous logés à la même enseigne. On connaissait le temps quand Laëtitia nous le donnait, sinon on demandait aux journalistes.

Comment avez-vous géré la distance avec vos proches ?

Ça allait. J’étais à deux heures de Paris, donc je pouvais rentrer certains week-ends voir mon conjoint. Je suis même retournée bosser de temps en temps. En semaine, on devait rester pour les tournages, mais les week-ends, on pouvait rentrer chez nous sans problème.

Une fois que le jury a goûté les gâteaux, que deviennent-ils ?

C’est une question qui revient souvent ! Il y a plusieurs choses : déjà, entre nous les pâtissiers, on goûte mutuellement nos gâteaux. Et quand on est quatorze, ça part vite. Ensuite, il y a les journalistes, les caméramans… Donc une grande partie est mangée !

Et maintenant ? Quels sont vos projets ?

Alors moi, dans tous les cas, la pâtisserie ça restera toujours une activité annexe, parce que je suis vraiment passionnée par mon travail, et en aucun cas je n’ai envie de l’abandonner. Ce que j’aimerais, et ce qui me tente le plus dans la pâtisserie, c’est continuer à en faire, à régaler mes proches. Et de façon un peu plus professionnelle, on va dire, j’aimerais être davantage dans la transmission et le partage, pour permettre à d’autres d’apprendre comme moi il y a quatre ans. J’ai commencé à m’investir, voilà pourquoi je publie des recettes, des tutos sur mes réseaux sociaux. Donc ça commence par là. Puis pourquoi pas animer des ateliers, des masterclass, des choses comme ça… je pense que ce serait sympa.

Retrouvez tous les épisodes du Meilleur Pâtissier en streaming sur RTL play.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus