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Les surcoûts du chantier du RER explosent à 308 millions d’euros. Jean-Luc Crucke réclame des comptes à Infrabel, tandis qu’un audit budgétaire est lancé pour faire toute la lumière sur la gestion du projet autour de Bruxelles.
Selon un document émanant du cabinet du ministre de la Mobilité, Jean-Luc Crucke, que nos confrères de la RTBF ont pu consulter, les surcoûts liés à la construction du RER s'élèvent à 308,4 millions d'euros, rapporte la chaîne publique vendredi.
Dans ce document, le ministre Crucke, se dit "surpris par l'importance des surcoûts constatés", Infrabel, gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire, ayant averti le cabinet du ministre qu'il faudrait trouver 308,4 millions d'euros supplémentaires pour achever le chantier du RER.
"Il y a deux ans, lors de la négociation du contrat de performances entre l'état et Infrabel, le gestionnaire des infrastructures estimait qu'il faudrait 900 millions pour achever le chantier", explique le chef de cabinet de Jean-Luc Crucke. "Désormais, il faudrait 1 milliard 208 millions", ajoute-t-il. Le gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire ne conteste pas ces chiffres mais nuance le terme de surcoût, soulignant qu'il s'agit d'une évaluation. "Il est fort probable que le montant final sera différent, en plus ou en moins", précise la porte-parole d'Infrabel.
De son côté, le ministre de la mobilité a envoyé un courrier au mois de mars pour demander à Infrabel de justifier ces surcoûts, indique enfin la chaîne publique. Mercredi, le conseil des ministres a de son côté approuvé le lancement d'un audit budgétaire sur les surcoûts liés aux travaux du réseau express régional autour de la capitale. Cet audit sera réalisé par l'Inspection des finances.


















