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La grève de 24 heures du personnel de la prison d'Anvers est terminée. L'action visait à dénoncer l'état de surpopulation permanent qui règne dans l'enceinte de l'établissement pénitentiaire.
Près de 800 prisonniers séjournent actuellement à Anvers alors que l'établissement dispose officiellement de 365 places pour les hommes et 48 pour les femmes. "Depuis le début de cette année, la population carcérale a une nouvelle fois augmenté d'une centaine de personnes", a dénoncé un représentant du syndicat socialiste (ACOD/CGSP Prisons), Robby De Kaey. "Une surpopulation conduit toujours à de l'agressivité."
Cette situation pèse sur les détenus et, par ricochet, sur le personnel de la prison. Plusieurs incidents ont ainsi éclaté (un gardien a été frappé au visage, un autre a eu la main fracturée après une intervention,...).
Des actions similaires avaient eu lieu fin janvier et début février à Anvers. Le personnel avait alors refusé d'admettre de nouveaux détenus en maison d'arrêt (détention préventive). L'infrastructure défaillante provoque aussi de la frustration dans les rangs du personnel.
