Partager:
Léa (prénom d’emprunt), revenait de son cours de peinture et traversait un passage piéton en face de la gare de Schaerbeek lorsqu’elle a été violemment renversée par un véhicule de police.
Arrivé sur place, l’urgentiste constatera une fracture maxillaire, une commotion cérébrale et un état de choc psychologique.
Dans un reportage diffusé dans le RTL info 19h, Léa confiait « Je me doute bien que l’officier ne l’a pas fait exprès de me renverser… Ce que je déplore, c’est le manque d’humanité et d’accompagnement humain. Je trouve ça triste ».
Léa dénonce le fait que les policiers auteurs de l’accident ne l’ont pas recontacté et pris de ses nouvelles. Avaient-ils le droit de le faire dans le cadre de l’enquête en cours ?
En réalité, pas vraiment, selon Maître Lavaux, avocat, qui estime que s’il y a une enquête, se manifester auprès de la victime, même avec de très bonnes intentions, pourrait être interprété comme une tentative de l’influencer.
De même, ce ne sont pas les policiers impliqués dans une affaire qui enquêtent sur cette même affaire, ni même les membres de leur unité.
En revanche, Léa aurait pu être orientée vers un service d’aide aux victimes, qui travaille en collaboration avec la justice. Cela n’a pas été fait, ce que regrette son avocat, maître Lys. C’est un service qui apporte écoute et soutien aux victimes, les accompagne dans leurs démarches et les oriente durant la procédure.
Retrouvez « Vous êtes dans le journal », du lundi au vendredi de 18h à 19h sur bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland.


















