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Me Jean-Philippe Mayence, avocat de Mehdi Lammah, a proposé, jeudi, aux jurés et à la cour d'assises de condamner le meurtrier à une peine de cinq ans de prison, assortie d'un sursis probatoire. L'avocat propose un pari sur l'avenir.
Selon l'avocat, renvoyer son client en prison n'aurait "aucun sens", car cela mettrait fin à son suivi psychologique. Mehdi Lammah a passé neuf mois en détention préventive entre les murs de la prison. Il est détenu sous surveillance électronique.
Plus tôt, l'avocat général, David Dufrasnes, avait requis une peine de 18 ans de réclusion criminelle et avait demandé aux juges de ne pas descendre sous la peine de 15 ans de prison.
La nuit du 8 au 9 juillet 2021, Mehdi Lammah (26 ans) a porté sept coups de couteau et quatre violents coups de pied dans la tête de Shany Boesmans (29 ans), lors d'une bagarre sur la rue de la Trouille à Mons. Les coups à la tête ont engendré un sévère traumatisme crânien qui est à l'origine de la mort.
Mercredi, les jurés ont estimé qu'il était animé de l'intention de tuer, alors qu'elle était contestée par l'accusé et ses avocats.
Il a aussi été reconnu coupable d'un port d'une arme sans autorisation, le couteau.
L'accusation et les avocats de la défense sont d'accord, Mehdi Lammah doit bénéficier de circonstances atténuantes, son jeune âge, l'absence d'antécédent judiciaire ou encore son avenir.
Un verdict est attendu dans la journée.
