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Il fait encore trop doux pour la saison ce samedi. Quatre degrés de trop.

Un thermomètre qui illustre l’année écoulée. Nous avons eu un été précoce. Il a démarré le 12 avril en dépassant les 25 degrés. Du jamais vu depuis la fin du 19e siècle.
Record aussi en termes de précipitations qui ont été bien trop faibles. 620 millimètres seulement depuis le début de l’année contre 910 en moyenne. « Dès le mois de février, on a entamé une longue période déficitaire en précipitation qui s’est prolongée jusqu’à juin », affirme Pascal Mormal, climatologue à l’IRM. « Avec un printemps excessivement sec. C’était le second plus sec depuis le début des observations. Et c’était vraiment dû à des conditions anticycloniques persistantes. »

Une sécheresse enregistrée en 2025 après des cumuls de pluie record en 2024. La Belgique passe d’un extrême à l’autre. « C’est grâce à ces grands cumuls de pluie qu’on a pu limiter les dégâts pour l’année 2025 », explique le spécialiste. « Dans le climat typiquement belge océanique tempéré, on est en train d’un tout petit peu le perdre au profit de séquences, de segments beaucoup plus marqués d’un type de temps ou d’un autre type de temps. »

2025 fut aussi une année excellente pour le moral. Elle nous a offert 450 heures d’ensoleillement supplémentaire par rapport à l’an dernier.

















