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Le tribunal correctionnel de Namur a décidé lundi de rouvrir les débats le 5 février 2024 dans un dossier qui avait été abordé le 18 septembre dernier. Une peine de cinq ans de prison avait été requise à l'encontre d'un prévenu devant répondre de viol, d'attentats à la pudeur et de harcèlement. Il devra se défendre de nouvelles qualifications, en vertu de la réforme du droit pénal sexuel.
Les faits de harcèlement ont eu lieu entre 2018 et 2020 dans une maison de repos de la province de Namur. Le prévenu est un infirmier et la victime était aide-soignante dans cette institution. Ce binôme était amené à travailler seul la nuit. Le prévenu estimait qu'un rapprochement s'est opéré entre lui et la victime durant la période de la pandémie de Covid-19. Il confirmait des actes sexuels, mais assurait qu'elle était consentante. Une scène similaire a eu lieu la nuit du 11 au 12 décembre, alors que la victime était endormie.
L'avocat de cette dernière précisait que sa cliente se trouve en incapacité depuis les faits et subit une invalidité de 66% à la suite des séquelles dont elle souffre.
La défense a demandé l'acquittement, arguant que la pénétration était consentie, que la victime se comportait de façon exubérante et entretenait des jeux de séduction avec d'autres collègues masculins.


















