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Le parquet d’Anvers a révélé que 55 femmes ont été reconnues comme victimes potentielles d’un dentiste de Wilrijk, âgé de 71 ans, soupçonné de violences sexuelles durant ses consultations.
L’enquête ouverte fin 2024, à la suite d’un premier signalement, a conduit à l’interpellation du praticien début avril. Des perquisitions ont été menées à son domicile et dans son cabinet, permettant la saisie de matériel informatique sur lequel ont été retrouvées des images accablantes.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le dentiste aurait profité de sa fonction pour imposer des gestes à caractère sexuel à ses patientes. Il aurait notamment simulé des "désinfections de la gorge", une procédure inexistante médicalement, au cours desquelles il exerçait des violences.
D’autres victimes ont dénoncé des touchers anaux, vaginaux, ainsi que des attouchements au niveau de la poitrine et des fesses. Certaines patientes affirment également que le praticien se masturbait en leur présence. Les faits rapportés remontent à 1998, indiquant une possible activité criminelle de longue durée.
Une activité en cabinet et à l’hôpital
Le dentiste mis en cause exerçait non seulement dans son cabinet privé, mais aussi dans des hôpitaux à Anvers et Louvain. Ce point étend potentiellement le nombre de victimes, et le parquet appelle toute personne concernée à se manifester.
Certaines patientes affirment avoir été sédatées avant les consultations et redoutent d’avoir été agressées dans cet état. L’enquête devra déterminer si des violences ont été commises alors que les victimes étaient inconscientes ou incapables de réagir.
Le septuagénaire comparaîtra mardi devant la chambre du conseil, qui devra se prononcer sur la suite de la procédure.



















