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Wetteren attend toujours une indemnisation dix ans après la catastrophe ferroviaire

Dix ans après la catastrophe ferroviaire survenue le 4 mai 2013 à Schellebelle, une entité de Wetteren, en Flandre orientale, au cours de laquelle de l'acrylonitrile a été libéré et un homme de 64 ans est décédé à son domicile, le conseil communal attend toujours d'être indemnisé. Une décision à ce sujet n'est pas attendue avant un an et demi au plus tôt. Une commémoration aura lieu jeudi, au cours de laquelle le bourgmestre de Wetteren, Albert De Geyter, et la gouverneure provinciale, Carina Van Cauter, prononceront un discours.

Le 4 mai 2013, sept wagons d'un convoi en comptant 18 au total avaient déraillé à Wetteren, à 01h58. Trois d'entre eux avaient été percés, permettant à de l'acrylonitrile, une substance toxique, de se libérer dans l'air. Un riverain âgé de 64 ans, Willy Van Poucke, était décédé dans l'après-midi. Il aurait inhalé des vapeurs toxiques des égouts. Près de 2.000 personnes avaient finalement été évacuées et des milliers d'échantillons de sang prélevés sur les habitants de Wetteren.

Le cheminot néerlandais qui conduisait le train au moment de la catastrophe est décédé en 2015. Après trois ans d'enquête, le parquet avait requis la clôture de l'enquête en raison du décès du conducteur, responsable de l'accident selon le ministère public.

La chambre du conseil de Termonde a finalement décidé en 2019 que l'enquête pouvait être clôturée. L'homme roulait à 84 kilomètres à l'heure à un endroit où la vitesse est limitée à 40 kilomètres/heure. Aucun autre défaut technique ou de sécurité ne pouvait être imputé à quelqu'un d'autre que le conducteur. Étant donné que l'homme est décédé, il ne peut plus faire l'objet de poursuites pénales.

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