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Le prince Laurent vient de fêter ses 60 ans. Lui qui reste très engagé pour le bien-être animal avec la fondation qui porte son nom, ne compte pas alléger son emploi du temps... au contraire. Le frère du Roi entend bien développer ses activités. Il se se confie au micro de notre équipe RTL info.
Voilà près de 30 ans, qu'il met toute son énergie dans sa fondation : 30 ans que le prince Laurent permet aux personnes en situation de précarité de faire soigner leur animal presque gratuitement. Comme ce petit chat, ausculté sous le regard du Prince.
À 60 ans, le prince Laurent accepte de se confier comme rarement. À l'âge où certains veulent lever le pied, lui a décidé d'être encore plus actif. "Je suis en fait comme un requin, même quand je dors, je bouge", rigole-t-il. "Si on m'enferme, je meurs".
Laurent n'a pas choisi d'être prince. Frère du roi, il a toujours aspiré à plus d'indépendance dans ses choix et ses activités. "Vous devez savoir que je n'ai jamais voulu de dotation, je voulais travailler, mais on m'en a empêché. C'est plus facile de contrôler quelqu'un quand vous le contrôlez financièrement. Je leur en veux, car j'aurais pu faire beaucoup plus", explique-t-il.
Empêché, mais par qui ? "Certains politiques que je dérangeais, pour qui j'étais une menace pour leur confort, pour leur futur. On a essayé de me briser, mais je suis toujours là", explique-t-il, fringuant.
"Je me confiais à un cheval, à un chien"
Le prince Laurent, n'a pas pu choisir sa vie. Mais il se réjouit, que ses enfants soient eux, parfaitement libres. Puisqu'ils n'auront pas de dotation, Louise, Aymeric et Nicolas pourront exercer le métier de leur choix. Mais attention, le prince ne baisse pas les bras pour autant.
"Je crois que je vais pouvoir travailler maintenant, mais à 60 ans, pas à 22 ans comme la plupart des gens.... Je suis en train de développer des initiatives que j'espère très utiles", explique-t-il.
S'il veut aider les autres, c'est parce que lui-même a traversé des périodes difficiles et ce sont précisément les animaux qui l'ont aidé.
"Quand j'étais plus jeune, je me confiais au cheval, au chien. Nous passions dans un box tous les 3 à nous échanger, à parler, à recevoir de l'empathie, à en donner. J'ai eu des moments inoubliables", se souvient-il.