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Le travail "au noir" dans le milieu de l'horeca est courant en Belgique. Pour tenter de débusquer ces emplois illégaux, la police doit parfois réaliser des coups de filet afin de débusquer ces travailleurs. Le magazine Exclusif a suivi une équipe de police en intervention.
Dans un restaurant bruxellois, la police a été contactée pour une suspicion d'emplois fictifs. Et les agents ne vont pas se déplacer pour rien. Au cours d'un contrôle réalisé dans l'établissement, les forces de l'ordre vont intercepter plusieurs travailleurs en séjour illégal. Deux d'entre eux tentaient de s'échapper par le toit, tandis qu'un autre se cachait dans la cave. Rapidement, la propriétaire du restaurant est interrogée par un inspecteur de l'ONSS, afin d'éclaircir la situation.
Après un contrôle des identités par la police, le verdict tombe pour l'un d'entre eux. "Il est en séjour illégal. On n'est pas certain de l'identité qu'il nous a communiquée", explique un policier.
Mais une question se pose : pourquoi un établissement est-il contrôlé et pas un autre ? "La liste des établissements est dressée par des personnes qui vont participer aux contrôles, en fonction d'indicateurs qu'ils peuvent avoir. Donc ça peut partir de renseignements que la police a dans ses banques de données. Dans ce restaurant-ci, on avait des informations du SPF Finances qui disaient : 'Attention, il n'y a pas de black box'", explique une magistrate présente sur place.
Cette fameuse 'Black Box' est obligatoire en Belgique, elle est reliée à la caisse enregistreuse pour empêcher de faire de l'argent noir. Au final, ce seront plusieurs fautes qui seront constatées dans ce restaurant, et les amendes vont pleuvoir. L'établissement pourrait même fermer définitivement ses portes.
Votre émission "Exclusif", est à retrouver ce mardi 5 septembre, à partir de 20h25, sur RTL tvi et sur RTL Play.



















