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Le dossier de Grégory Lenoci, accusé d’avoir passé à tabac son voisin Marc P., considéré comme un pédocriminel présumé, s’est présenté devant la Chambre du conseil de Namur ce mardi. La décision a été prise de prolonger sa détention préventive d’un mois.
Marc P., victime présumée de cette agression, traîne un lourd passé judiciaire. En 2020, il a été condamné à 37 mois de prison avec sursis pour des faits de pédocriminalité. Mais les accusations à son égard remontent à bien plus longtemps. Vingt ans auparavant, il aurait commis des actes d’exhibitionnisme devant une école. « Il venait se mettre à l’arrêt de bus et il faisait des manières, il se touchait, il était nu sous son manteau », confie Michelle, qui fréquentait l’école à l’époque, dans un témoignage poignant.
Selon elle, il s’agirait bien de Marc P. « J’ai demandé confirmation à une personne, elle m’a bien confirmé que c’était ce pédocriminel-là. Ça me choque énormément. Ça me met en colère parce que je ne voudrais pas que ça arrive à mes enfants. »
Marc P. aurait ensuite enfreint les conditions de sa libération sous sursis en ayant des contacts avec des enfants. C’est à la suite d’une plainte déposée par Grégory Lenoci concernant des comportements suspects de Marc P. envers son beau-fils âgé de six ans que l’agression aurait eu lieu.
Gregory Lenoci réagit : « Il devrait être en prison »
Depuis sa cellule à Nivelles, Grégory Lenoci a exprimé son incompréhension face à la situation. « Pourquoi, lui, sous condition, depuis 2020, il les enfreint toutes les unes après les autres, s’insurge-t-il. Il va faire des attouchements sur une petite fille de 5 ans et demi dans son quartier. La petite dénonce les faits. Elle explique tout ce qui s’est passé. Et là, après, il est encore dans la nature et il s’en prend à mon petit garçon… ce qui n’est pas normal. Il devait être arrêté, il devait être mis en prison, comme moi aujourd’hui en fait. »
La détention préventive de Gregory Lenoci prolongée
Ce matin, Grégory Lenoci ne s’est pas présenté devant la Chambre du conseil de Namur. En revanche, sa détention préventive a été confirmée. L’affaire suscite une vive émotion, non seulement en raison des enjeux liés à la pédocriminalité, mais aussi sur les limites de la légitime défense et des actes de justice personnelle.
La suite du dossier sera scrutée de près dans les prochaines semaines, alors que les habitants de Jambes, quartier concerné par cette affaire, restent profondément marqués par ces révélations.


















