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Les avocats de deux suspects qui ont été arrêtés à Anvers pour avoir planifié un attentat terroriste contre des personnalités politiques ont demandé lundi la libération de leurs clients, sous conditions ou sous surveillance électronique. « Ce pour quoi est poursuivi mon client était techniquement impossible », argumente Me Koen Blomme.
La Chambre des mises en accusations d’Anvers examine ce lundi l’appel interjeté par la défense contre la décision de la Chambre du conseil du 15 octobre, qui avait confirmé le mandat d’arrêt des deux hommes âgés de 18 et 23 ans. Selon le parquet fédéral, tous deux auraient planifié un attentat à l’aide d’un drone. Une des cibles potentielles était le Premier ministre Bart De Wever.
« Nous demandons à la Chambre des mises de libérer nos clients sous conditions, ou à défaut de les placer sous surveillance électronique. Nous avons notamment fait valoir que l’imprimante 3D retrouvée lors de la perquisition n’est pas en mesure d’imprimer un drone ou une quelconque arme. Ce pour quoi mon client est poursuivi était donc techniquement impossible », a déclaré Me Blomme.
La Chambre des mises en accusation a mis l’affaire en délibéré et devrait se prononcer dans l’après-midi.



















