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Bernard Clerfayt demande un report de la réforme du chômage

Par RTL Info avec Belga
Le ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, redoute que la crise budgétaire fédérale compromette le versement de l’aide promise aux CPAS, censée leur permettre de gérer l’afflux de chômeurs exclus du système d’allocations.

Le ministre bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt estime que le blocage budgétaire fédéral et le risque de chute du gouvernement De Wever hypothèquent le versement de l’aide promise aux CPAS pour traiter les dossiers des chômeurs exclus, écrit Le Soir mercredi. Le ministre DéFI évoquera ce dossier en conférence interministérielle (CIM) Emploi, le 18 novembre, ajoute le quotidien.

« Le fédéral va faire 1,3 milliard d’économies et devait rendre 300 millions aux CPAS. S’il ne garantit pas ces 300 millions, cela menace toute la démarche », a-t-il complété au micro de BX1. Bernard Clerfayt rappelle en outre que les 25 millions d’euros promis dès 2025 n’ont toujours pas été versés. « Les CPAS sont inquiets de ne pas avoir les moyens de faire leur travail », conclut-il, assurant que Bruxelles avait aussi préparé la réforme. « Nous nous préparons avec la même rapidité que la Région wallonne. Nous serons prêts à temps, la question n’est pas là. »

La présidente de DéFI Sophie Rohonyi avait déjà soutenu ce report dès dimanche. Mercredi, elle a fustigé sur LN24 l’» amateurisme » du gouvernement fédéral. « Au niveau de Bruxelles, on a fait le job malgré les affaires courantes. Mais on ne peut pas faire de miracles sachant qu’il y a une inadéquation entre les emplois vacants et les demandeurs d’emploi. »

Dans Le Soir, la porte-parole de la ministre de l’Intégration sociale Anneleen Van Bossuyt assure que l’aide financière aux CPAS n’est pas remise en cause. « Le vote final doit toutefois encore avoir lieu en séance plénière. » Le projet de loi a déjà été adopté en commission.

La réforme du chômage, dont la limitation des allocations à maximum 24 mois, entrera en vigueur le 1er janvier 2026. Les personnes qui perdent leurs allocations et qui n’auront pas trouvé d’emploi pourront se tourner vers les CPAS.

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