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Invité par Christophe Deborsu dans le 7h50 de bel RTL, le ministre fédéral de l’Emploi, David Clarinval, a été interrogé sur l’avancée des négociations budgétaires. Depuis des semaines, le gouvernement fédéral ne parvient pas à se mettre d’accord sur une feuille de route qui ferait économiser 10 milliards d’euros à notre pays d’ici 2030.
Le Mouvement Réformateur est souvent pointé du doigt par les autres partis dans le blocage de ces discussions. Une situation assumée par le vice-Premier ministre : « On a déjà fait 23 milliards dans l’accord du gouvernement. On doit faire encore 10 milliards en 2030. C’est de ça dont on parle. On n’y est pas aujourd’hui, puisque sur la table, on a beaucoup trop de taxes. On a des mesures en TVA. On a beaucoup trop d’autres taxes. On est plutôt à 50 % de taxes dans les calculs que nous faisons. Ça ne va pas. On a été élu en promettant aux gens qu’on allait récompenser les gens qui travaillent et pas qu’on allait les taxer. Pour nous, la TVA, ce n’est pas possible. »
« On veut d’abord travailler sur les dépenses », défend encore le libéral. David Clarinval avance que la Belgique compte 560.000 malades de longue durée et que débusquer ceux qui abusent de ce système permettrait de faire d’énormes économies. « On ne parle que de supprimer les abus. On sait tous qu’il y a des gens qui sont malades, mais qui ne le sont en réalité pas, qui ont bénéficié de faux certificats médicaux. Rien qu’en travaillant contre les abus dans ce système, on fait déjà 2 milliards et demi (d’économie). »
Bien que cela représente un quart de l’objectif fixé par le gouvernement, David Clarinval sait que cela n’est pas encore suffisant comme mesure pour atteindre les 10 milliards. Il appelle à plus de créativité que d’inventer de nouvelles taxes.
