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Une trentaine de membres du personnel des écoles fondamentales Saint-Michel de Jette ont débrayé lundi en raison d'un conflit avec la direction et le pouvoir organisateur. Le mouvement de grogne est soutenu par le front commun syndical, a indiqué Marie-Claire Pirenne, la secrétaire permanente Setca BHV en charge du secteur de l'enseignement.
Environ la moitié du personnel observe le mouvement de grève, selon le syndicat socialiste et le pouvoir organisateur. Les enseignants dénoncent une "situation interne très tendue" depuis des mois avec la nouvelle direction, entrée en fonction en 2021. Parmi les griefs, les syndicats évoquent un "management autoritaire", des "pressions exercées sur certains membres du personnel", de nombreux burn-out et "le déni du pouvoir organisateur". Par leur action, les représentants des travailleurs espèrent obtenir "une réunion constructive avec la direction", précise Marie-Claire Pirenne.
Sollicité par l'agence Belga, le président du pouvoir organisateur, Bernard De Roover, assure vouloir trouver une solution "avant la fin du mois". Selon lui, la direction fait face à une "grosse résistance au changement". Une enquête interne est par ailleurs en cours sur les risques psycho-sociaux.
Les parents des élèves avaient été prévenus de l'arrêt de travail. Sa prolongation éventuelle n'est pour l'instant pas à l'ordre du jour, selon le Setca.
