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L'année dernière, le Fugitive Active Search Team (FAST) de la police fédérale a retrouvé et arrêté 232 criminels en fuite. Trois noms ont ainsi pu être retirés de la liste des criminels belges les plus recherchés, ressort-il du rapport annuel de la police fédérale publié mardi.
En 2022, 144 nouveaux dossiers belges ont été ouverts et ont abouti à 44 arrestations (31%). Le service a également traité 34 nouveaux dossiers internationaux, dont 27 (79%) ont déjà abouti à une arrestation.
Bien que le nombre d'arrestations ait diminué de 24% par rapport à l'année précédente, la police fédérale parle également de "résultats impressionnants". Sur les 232 arrestations, 79 ont eu lieu sur le territoire belge (en comparaison, il y en a eu 78 sur 306 en 2021). Le nombre de dossiers ouverts est passé de 1.550 à 1.052, soit une baisse de 32%.
La "Liste des personnes les plus recherchées de Belgique" s'est quelque peu raccourcie grâce à l'arrestation du baron de la drogue Flor Bressers, du délinquant sexuel Rony Van Weyenberg et de Nicolas Theodorou, qui a été condamné pour tentative d'assassinat.
Depuis 2019, le fonctionnement de FAST a changé radicalement. En 2022, "FAST 2.0" a véritablement pris son envol, après deux années de transition. "L'année 2022 a été une année d'innovation, comme le prouve l'organisation du tout premier hackathon FAST", explique encore le rapport de la police fédérale. Le mercredi 30 mars, des spécialistes de différents services de police et de sécurité se sont mis au travail une journée durant pour retrouver des fugitifs à l'aide de sources ouvertes (open source intelligence), principalement des sites internet et des media sociaux. Le projet a finalement abouti à huit arrestations, a remporté un CPL Award du meilleur projet de réseau et partenariat et aura bientôt une suite au niveau européen.
