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A titre de comparaison, le rapport annuel 2024 du comité d’études estimait ce coût à 3,6 points de pourcentage du PIB au cours de la même période. En détail, le coût budgétaire augmente de 1,8 point de pourcentage du PIB entre 2024 et 2050, avant de diminuer légèrement de 0,1 point de pourcentage au cours des deux décennies suivantes. Cette tendance s’explique par un vieillissement de la population plus prononcé avant 2050.
L’évolution des dépenses sociales varie selon leur nature au cours de la période étudiée. Ainsi, les dépenses de santé augmentent (+2,1 points de pourcentage du PIB) tandis que les dépenses liées à la pension progressent plus modérément (+0,9 point de pourcentage). En revanche, d’autres dépenses sociales telles que les allocations de chômage sont amenées à diminuer en raison de la volonté de l’Arizona de les limiter dans le temps.
Les pensions les plus touchées
En matière de pensions, la réforme du gouvernement fédéral devrait permettre de réduire leur coût de 1,8 point de pourcentage du PIB entre 2024 et 2070, par rapport aux estimations précédentes. Les pensions des salariés seront les plus touchées par cette diminution des dépenses et la suppression, notamment, des tantièmes préférentiels ainsi que le relèvement de l’âge de la retraite dans les régimes spéciaux (personnel SNCB, militaires).
L’analyse montre encore que les femmes pensionnées seront plus touchées par ces mesures que les hommes, particulièrement si elles sont issues d’un régime salarié ou d’indépendant.


















